Le directeur national de la santé publique du Québec, le Dr Horacio Arruda, a tenu à rassurer la population sur la situation du coronavirus dans la province. PHOTO: RADIO-CANADA

Coronavirus : le risque demeure faible au Québec selon les autorités de la santé publique

Les autorités de la santé publique maintiennent leur message : « Le niveau de risque n’est pas plus élevé pour l’instant », affirme le directeur national de l’agence de santé, Horacio Arruda.

En conférence de presse lundi après-midi, il a tenu à rassurer la population en lien avec la passagère atteinte du COVID-19 en provenance de l’Iran qui a fait une escale à Montréal.

« En faisant l’enquête épidémiologique, on a retracé l’histoire de la dame, le début de ses symptômes et les vols. On a fait l’histoire des contacts étroits. C’est une maladie qui se transmet par gouttelettes […], donc on ne teste que [les passagers assis, NDLR] certaines rangées en avant ou en arrière », a-t-il expliqué.

Le Dr Arruda soutient que les autorités de la santé publique sont en train de contacter chacune de ces personnes, même si la probabilité qu’ils aient contracté le virus est faible. « On leur suggère un isolement volontaire et on leur demande de passer des tests pour s’assurer qu’ils n’ont pas attrapé le coronavirus. »

Il a également expliqué que c’était la santé publique du Québec qui s’occupait des personnes qui étaient à bord du vol international entre l’Iran et Montréal.

Le Centre de contrôle des maladies infectieuses de la Colombie-Britannique (CDCBC) prend les mesures nécessaires pour ce qui est des passagers du vol entre Montréal et Vancouver.

Tout en soulignant qu’il n’y a pas encore de cas confirmé du coronavirus au Québec, le directeur national de la santé publique provinciale suit de près la situation à l’international, sans toutefois modifier ses conseils à la population.

« Respecter l’étiquette respiratoire, c’est-à-dire que si vous avez des symptômes, on vous demande de tousser dans votre coude ou dans un papier mouchoir et de le jeter, puis de vous laver les mains. Ça demeure le même message. Actuellement, avec le nombre de cas au Canada et au Québec, le risque n’est pas très élevé », précise Horacio Arruda.

Septième cas en Colombie-Britannique

La Dre Bonnie Henry affirme suivre de près l’évolution de la propagation du coronavirus au Canada et à l’international. PHOTO : RADIO-CANADA / BEN NELMS

Plus tôt lundi, le CDCBC a confirmé un septième cas dans la province. Le nouveau patient contaminé a été en contact avec la dame qui a fait une escale à Montréal.

Les deux personnes sont en isolement à la maison. « Nous surveillons de près les cas. Nous arrivons à maîtriser les cas au Canada. Il y a des propagations ailleurs dans le monde. Nous ne sommes pas dans cette position », a déclaré la Dre Henry en conférence de presse.

La médecin hygiéniste en chef de la Colombie-Britannique affirme aussi que les deuxième, troisième et quatrième cas de COVID-19 de la province se rétablissent bien. Ces personnes devront passer un test cette semaine pour savoir si elles sont toujours porteuses du virus.

Le cinquième cas ne présente plus de symptômes et devrait aussi subir un test dans les prochains jours.

Par ailleurs, le ministre britanno-colombien de la Santé, Adrian Dix, a souligné que les tests effectués par le CDCBC sont désormais reconnus à l’échelle nationale. Le Centre n’a donc plus besoin d’envoyer ses tests au Laboratoire national de microbiologie, à Winnipeg, comme c’était le cas auparavant.

Avec les informations d’Adrien Blanc

Catégories : Santé, Société
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