Des travailleurs de la santé près d’un hôpital, à Houston au Texas, se préparent à tester des automobilistes qui s’y rendent pour un dépistage. Photo: Associated Press/ David J. Phillip.

COVID-19 : un mois avant la fin du pic de l’épidémie au Canada

C’est ce que croit l’épidémiologiste Nima Machouf, si on se fie à ce qui s’est passé en Chine et ce qui est en train de se passer en Europe, les mesures d’état d’urgence décrétées dans différentes provinces canadiennes pourraient durer plus de 2 semaines. 

Mercredi matin à la radio ICI Première, Mme Machouf a expliqué pourquoi elle penche vers ce scénario :

Ça prend à peu près deux semaines à partir du moment où on détecte les premiers cas pour que la flambée arrive, pour qu’on arrive au pic, et à peu près deux semaines pour que la courbe commence à descendre. Donc un mois pour arriver à la fin du pic, moi je dirais jusqu’à la mi-avril. Nima Machouf, épidémiologiste

Pour la COVID-19 selon elle,  il faut penser à long terme. Les mesures d’urgence et d’isolement social pourraient se poursuivre jusqu’en mai, mais il faudra voir selon l’évolution de la propagation. Mme Machouf croit qu’un retour à une situation dite plus normale pourrait s’échelonner jusqu’en juillet.

À savoir s’il faudra continuer les comportements de précaution une fois que le gros de la crise sera passée. La scientifique est d’avis qu’ils pourront être atténués, mais qu’il faudra être vigilants, car il n’existe pas encore de vaccins ou de médicaments efficaces pour traiter cette maladie.

En après-midi lors d’une émission spéciale à la télé de Radio-Canada, Nima Machouf a insisté : 

  • tout le monde doit respecter les consignes émises par les différentes instances gouvernementales
  • se distancier des personne qu’on aime même si c’est difficile

D’ailleurs, elle a souligné qu’en ce jour du nouvel an iranien, la communauté iranienne de Montréal ne tiendra aucun rassemblement. 

En conférence de presse aujourd’hui, le premier ministre du Québec, François Legault, a demandé aux Québécois de ne pas voyager d’une région à une autre. Il ne s’agit pas d’instaurer un climat de panique, mais de limiter les déplacements afin de limiter la propagation du coronavirus.   

Catégories : Santé
Mots-clés : , , ,

Vous avez remarqué une erreur ou une faute ? Cliquez ici !

Pour des raisons indépendantes de notre volonté et, pour une période indéterminée, l'espace des commentaires est fermé. Cependant, nos réseaux sociaux restent ouverts à vos contributions.