Pour quatre femmes du Québec, il est temps que l’on reconnaisse la contribution des femmes lors de crises sanitaires comme celle que l’on vit présentement au Québec et dans le monde.
Dans une opinion publiée aujourd’hui dans le quotidien montréalais La Presse+, trois historiennes et une ex-présidente de la Fédération des femmes du Québec affirment que les femmes accomplissent un travail colossal face à l’épidémie.
Michèle Stanton-Jean, Marie Lavigne, Andrée Lévesque et Françoise David rappellent qu’il y a 100 ans, lors de la grippe espagnole, les femmes étaient au centre de l’aide et des soins apportés aux personnes affectées. Et c’est encore le cas aujourd’hui.
Jointe par téléphone, Mme Stanton-Jean dit que les signataires veulent mettre en vedette la compassion et le dévouement dont font preuve les femmes médecins, les infirmières, les préposées aux bénéficiaires, les travailleuses sociales, les éducatrices en service de garde et les intervenantes communautaires. Du travail majoritairement accompli par des anges gardiennes, comme elles les décrivent.
La chercheure invitée au Centre de recherche en droit public de l’Université de Montréal (UDM) aimerait bien que le langage gouvernemental et médiatique souligne cet apport en utilisant aussi l’expression anges gardiennes, même si le mot ange est masculin.
Michèle Jean-Stanton a créé conjointement le collectif Clio, du nom de la Muse de l’histoire dans la mythologie grecque, qui a publié en 1992, L’histoire des femmes au Québec depuis 4 siècles, dont la première édition est parue en 1982. Elle a été représentante du gouvernement du Québec à la Délégation permanente du Canada à Paris de 2011 à 2014.
En complément
Elles sont partout, opinion sur la COVID-19 publiée dans La Presse+
Pour des raisons indépendantes de notre volonté et, pour une période indéterminée, l'espace des commentaires est fermé. Cependant, nos réseaux sociaux restent ouverts à vos contributions.