Vendredi dernier, l’Hôpital général juif de Montréal décidait que les femmes accoucheraient sans être accompagnées d’une personne de leur entourage. Une mesure mise en place après qu’un conjoint infecté par le coronavirus s’y est rendu pour visiter sa femme, selon le quotidien Le Devoir.
Une décision qui a soulevé un tollé chez les Québécoises sur le point de donner naissance et qui s’inquiétaient que d’autres hôpitaux emboîtent le pas. Plusieurs ont témoigné de l’importance d’avoir quelqu’un qui les connaît bien lors de ce moment important. Lundi, une pétition dénonçant la mesure de l’Hôpital général juif avait été appuyée par plus de 85 000 personnes. De plus, des intervenants du milieu de la santé et des sages-femmes ont exigé que le gouvernement de François Legault règle la question.
Un bébé lors d’un accouchement
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Lors du point de presse quotidien de lundi, le premier ministre Legault a voulu rassurer toutes les femmes enceintes en confirmant qu’elles « pourront être accompagnées [dans tous les établissements de santé], sauf à l’Hôpital général juif, où il y a de nombreux cas de COVID-19 ».
Il a ajouté que son gouvernement n’avait pas l’intention d’étendre ces interdictions dans les autres hôpitaux et que les femmes qui doivent accoucher à l’Hôpital général juif de Montréal pourront être transférées ailleurs afin d’être accompagnées lors de la naissance de leur enfant.
Accompagnées sauf pour les césariennes
Bien que la plupart des hôpitaux du Québec préconisent une approche « au cas par cas » pour ce qui est des césariennes en temps de pandémie, dans les établissements de santé rattachés au CHU de Québec (Université Laval), « aucun conjoint en salle de césarienne » n’est permis a précisé au Devoir son porte-parole Bryan Gélinas lundi.
Avec des informations de Radio-Canada
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