C’est une réponse à une préoccupation exprimée par plusieurs petites et moyennes entreprises canadiennes qui subissent les contrecoups de la crise de la COVID-19.
Ces contrecoups se traduisent par la fermeture de certaines entreprises constatée par la Fédération canadienne de l’entreprise indépendante (FCEI), qui en a rapporté un bon nombre en raison d’un manque d’argent.
Selon les données de la FCEI, un tiers des PME ont perdu de 50 % à 90 % de leurs revenus. Elles veulent que les gouvernements créent une subvention d’urgence pour les aider à payer leur loyer et autres coûts fixes.
La FCEI a réitéré cette demande auprès des gouvernements, en suggérant qu’un soutien direct pouvant aller jusqu’à 5000 $ par mois soit accordé aux PME nationales tant que les fermetures liées à la COVID-19 sont maintenues.
Dans bien des cas, surtout dans les grandes métropoles canadiennes, le loyer mensuel pour un petit local commercial peut atteindre les 10 000 $, et les circonstances actuelles ne permettent que difficilement aux PME d’assumer cette charge.
L’aide d’urgence du Canada permettra aux PME de payer leur loyer pour les mois d’avril, de mai et juin.
À l’annonce de cette aide jeudi, le premier ministre Justin Trudeau a indiqué que pour « mettre en place ce programme, il faut une collaboration avec les provinces et territoires ».
M. Trudeau a aussi décidé d’élargir les critères d’admissibilité au Compte d’urgence pour les entreprises.
Grâce à cette mesure, les entreprises peuvent bénéficier auprès de banques de prêts garantis de 40 000 $. L’élargissement de ce Compte d’urgence était nécessaire en raison de la non-qualification de 100 000 PME ayant entre 29 et 49 employés.
Elles pourront ainsi combler leurs besoins de liquidité, a-t-il ajouté. Mais les PME doivent encore compter avec la lenteur dans l’acheminement des prêts par les institutions et se préparer à affronter de nouveaux défis financiers une fois que les programmes d’urgence seront épuisés.
La FCEI a également manifesté le souhait de voir la taxe municipale connaître une réduction de 25 %. Elle a suggéré qu’une solution de protection contre les expulsions soit mise en place dans le but de protéger les locataires commerciaux en règle pendant la crise.
Avec des informations du gouvernement fédéral et de la Fédération canadienne de l’entreprise indépendante
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