Que ce soit parce qu’ils ont eu besoin de regarnir leur garde-manger, qu’ils sortent moins souvent pour réduire leur risque d’exposition à la COVID-19 ou qu’ils aient cédé à la panique, les Canadiens développent de nouveaux comportements de consommation en fonction de la nouvelle réalité. Les ventes au mois d’avril ont poursuivi leur tendance à la hausse après une importante augmentation en mars.
Une nouvelle étude publiée par Statistique Canada révèle plusieurs des tendances récentes dans la vente de biens de consommation, selon les données des transactions en épicerie.
« Les consommateurs canadiens s’adaptent à la COVID-19 : un aperçu des ventes d’épicerie canadiennes jusqu’au 11 avril, a examiné les achats que font les Canadiens. Il est possible d’avoir un aperçu de ce qu’ils font pour subvenir à leurs besoins et à ceux de leur famille et de ce qu’ils font de leur temps à la maison.
Au cours de la semaine se terminant le 21 mars, presque toutes les provinces et tous les territoires avaient déclaré l’état d’urgence en raison de la COVID-19, et les restrictions concernant les déplacements transfrontaliers et les interdictions de voyages internationaux étaient en vigueur.
Les consommateurs canadiens ont continué de réagir et de se préparer à l’accès limité aux entreprises, aux biens et aux services ainsi qu’aux restrictions accrues liées aux déplacements. Pendant la période étudiée, les ventes au détail d’épicerie avaient augmenté de 40 % par rapport à la même semaine un an plus tôt.
Variation sur 52 semaines des ventes hebdomadaires de certains produits de santé et de soins personnels
Après avoir atteint un sommet en mars, les recettes des épiceries ont continué d’augmenter comme jamais auparavant durant les trois semaines suivantes. Au cours de la semaine se terminant le 11 avril, les ventes avaient augmenté de 19 % d’une année à l’autre.
Cette mesure est surtout utile pour l’analyse de séries de données touchées par des effets de calendrier connus. Pour comparer la période de Pâques cette année avec la période de Pâques de 2019, une comparaison sur 51 semaines est utilisée au lieu d’une période de 52 semaines.
La pandémie de COVID continue d’avoir des conséquences dans tous les secteurs de l’économie. De nombreux commerces et fournisseurs de services ont cessé leurs activités ou ont réduit leurs heures d’ouverture, les salles de classe sont devenues virtuelles, une nouvelle main-d’œuvre composée des travailleurs essentiels et des télétravailleurs s’est définie, et des millions de Canadiens ont vu leurs heures de travail réduites ou se sont fait mettre à pied en raison de la pandémie.
Cette étude sera mise à jour pour y ajouter d’autres documents et tableau pour expliquer les comportements des consommateurs canadiens pendant cette pandémie. Ces travaux, croit Statistique Canada, jettent de la lumière sur cette période d’incertitude économique et permettent aux utilisateurs de données de prendre des décisions éclairées.
Gérer sa santé financière lors de périodes difficiles
Selon l’Agence de la consommation en matière financière du Canada (ACFC), malgré les pressions sur notre portefeuille, il est important d’évaluer notre capacité à maintenir notre style de vie actuel à long terme
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RCI avec Statistique Canada et l'Agence de la consommation en matière financière du Canada.
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