À compter de vendredi, les Ontariens de sept autres régions pourront retrouver un semblant de normalité dans les bars et les restaurants. (La Presse canadienne/Paul Chiasson)

Une « taxe COVID » fait son apparition sur des factures

Le déconfinement progressif annoncé par le gouvernement peut apporter son lot de mauvaises surprises dans le portefeuille du consommateur. Une « taxe COVID » a fait son apparition dans certains commerces, un coût additionnel appliqué directement sur la facture des clients.

Le 24 juin dernier, un établissement de Montréal a ajouté la somme de 12 $ à une facture spécifiée comme des « frais COVID ». Les réactions sur les réseaux sociaux ont finalement poussé les responsables du restaurant à retirer cette taxe et à rembourser les clients lésés.

Les propriétaires ont tout de même indiqué que cette « taxe COVID », en référence au virus de la COVID-19, n’a pas été ajoutée de « mauvaise foi ». Ils expliquent sur une note publiée sur le compte Facebook du restaurant que leurs dépenses ont « considérablement augmenté » à cause des conséquences sanitaires de la pandémie.

Depuis plusieurs jours, un certain nombre de commerces (salons de coiffure, garages, dentistes) ont décidé d’ajouter à leur tour des frais supplémentaires afin de compenser la hausse des dépenses en matériels de protection destinés à leurs employés.

Une pratique qui n’est pas illégale si le client est informé à l’avance de ce changement de prix. Sur le site Internet de l’Office de la protection du consommateur (OPC), même si les coûts supplémentaires causés par l’arrivée du coronavirus permettent aux commerçants de changer leurs tarifs, les « frais surprises » sont interdits par la loi.

« Cela vaut pour tous les prix annoncés, qu’ils proviennent d’une publicité, d’une affiche, d’une circulaire, d’un site web ou d’une entente verbale. »

L’OPC rappelle que les prix affichés demeurent ce que le client doit payer. Si ce n’est pas le cas, le client peut contester et refuser de payer les frais ou porter plainte à l’Office de la protection du consommateur.

« Un commerçant ne peut pas gonfler ses prix au point où la différence entre la valeur de ce qu’il offre et le prix demandé est tellement considérable qu’il exploite le consommateur », précise l’organisme public.

Avec Radio-Canada et RDI

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