L’application de traçage fédérale « COVID Alerte » entre dans une nouvelle phase de tests afin d’en déterminer les problèmes. Elle doit permettre à ses utilisateurs de savoir s’ils ont été en contact rapproché avec des personnes qui ont contracté le coronavirus.
Durant cette phase, le Service numérique canadien invite les citoyens à s’inscrire et à utiliser l’application de deux à quatre jours. Ceux qui acceptent de se prêter au jeu seront invités à faire certaines manipulations avec l’application et à indiquer si tout fonctionne bien. Des « fausses » alertes pourraient être envoyées durant ces vérifications afin de s’assurer que le système fonctionne comme il se doit.
Lorsque ces tests seront terminés, l’application doit pouvoir retracer les contacts possibles entre ses utilisateurs, mais sans collecter des données personnelles de manière centralisée.
L’application devait être lancée le 2 juillet dernier, mais le gouvernement a dû reporter sa sortie. Le nouvel échéancier n’est pas encore connu. Le déploiement de l’application devrait d’abord commencer en Ontario avant d’être offert au reste du pays.
Consultation publique au Québec
La façon de collecter les données a d’ailleurs soulevé des réticences au Québec. De nombreux citoyens craignaient que leur droit à la vie privée ne soit pas respecté.
En réponse à ces craintes, le gouvernement a lancé une consultation publique en ligne à ce sujet. La consultation se déroule jusqu’au 2 août.
Parmi les questions posées, les Québécois doivent indiquer qui, entre les gouvernements fédéral et provincial, devrait gérer les données collectées par l’application.
Le gouvernement se dit prêt à déployer une application de traçage déjà existante dans les quatre à six semaines suivant la fin des consultations.
– Avec des informations de La Presse Canadienne.
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