Le Sommet des jeunes sur l'avenir du travail voulait créer un espace de conversation dans lequel les jeunes puissent identifier les problèmes les plus pressants pour eux en ce qui concerne l'avenir du travail et de proposer des solutions. (Photo : South_agency/iStock)

Les jeunes Canadiens inquiets, mais déterminés quant à l’avenir du travail

Du 8 au 11 septembre, plus de 120 jeunes de tout le Canada se sont rencontrés virtuellement pour discuter de l’avenir du travail dans un monde post-COVID-19. 

Parmi les principales préoccupations abordées lors du Sommet des jeunes sur l’avenir du travail, présenté sur les réseaux sociaux par le mot-clic #ffwd2020, citons le revenu de subsistance universel, l’éducation financière, l’économie par contrat, basée sur des emplois flexibles, temporaires ou indépendants, souvent en ligne, entre autres.

Les délégués sont également inquiets par rapport à l’inégalité systémique, et ils portent un vif intérêt pour la mise en place d’une mobilisation communautaire.

« Je pense que le sommet ffwd2020 a été une occasion incroyable d’établir des liens avec divers facilitateurs de changements partout au Canada. L’énergie dégagée lors du sommet était si puissante et positive, que je me suis sentie comme si rien ne pouvait nous arrêter et que tout était possible.

J’ai été impressionnée par le niveau d’engagement démontré par chacun à reconnaître non seulement les enjeux qui touchent l’avenir du travail pour les jeunes, mais aussi à trouver des solutions pour eux.

Pour moi, la conférence s’est terminée sur une note très optimiste, et je me sens réellement inspirée et optimiste quant à l’avenir du travail après avoir passé une semaine avec d’autres jeunes participants au sommet ffwd2020, tous aussi motivés à faire de ce monde un meilleur endroit, notamment pour les jeunes et l’avenir du travail. » Hailey McCullough, Grande Prairie en Alberta

(Photo : iStock-South_agency)

L’événement, organisé par Fondations Communautaires du Canada, Youthful Cities et le projet Objectif Avenir de la Banque Royale du Canada, a d’ailleurs permis aux délégués de s’associer pour travailler ensemble afin de partager d’autres idées et projets afin de répondre à ces défis.

Les jeunes participants en sont aux dernières étapes de l’élaboration de projets admissibles à un financement de la Fondation RBC.

L’organisme international Youthful Cities a indiqué que ce sommet est un moyen de donner aux jeunes de l’espoir en l’avenir.

« La COVID-19 a eu un impact sur la jeunesse canadienne, à la fois en ce qui concerne la pandémie sanitaire en tant que telle, mais aussi sous la forme d’une crise économique qui touche de manière disproportionnée les groupes marginalisés.

Actuellement, les jeunes, en particulier ceux qui sont à risque, ne participent pas aux consultations sur les politiques d’assistance et de redressement en rapport avec la COVID-19. Il est encore difficile pour les jeunes d’obtenir un nouvel emploi, un soutien gouvernemental ou encore des possibilités de développement communautaire. » Site Internet de Youthful Cities

Les organisateurs du sommet ont compensé les participants par une rémunération de 500 $, avec un supplément de 250 $ pour les coûts de la connectivité technologique.

Avec des informations de Fondations Communautaires du Canada, de Youthful Cities et du projet Objectif Avenir de la Banque Royale du Canada. 


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