La transmission de la COVID-19 a connu une augmentation fulgurante dans les régions de Montréal et de Québec. Cela a incité le gouvernement provincial a prendre des mesures.
Elles seront appliquées dès le 1er octobre, mais elles sont perçues comme un boulet de trop qui nuira au secteur de la restauration. C’est ce qui ressort de la réaction de l’Association de la restauration du Québec (ARQ).
Selon les décisions rendues publiques par le premier ministre du Québec, les restaurants, qui se trouvent dans les zones rouges, devront fermer leurs salles à manger, mais peuvent poursuivre la livraison des plats.
C’est une décision que les restaurateurs ont du mal à digérer, alors qu’ils tentent difficilement de se relever des premiers mois de la pandémie.
« La frustration est grande chez les restauratrices et restaurateurs, car depuis la réouverture des salles à manger en juin dernier, ils ont été nombreux à dépenser des milliers de dollars pour se conformer aux mesures sanitaires afin de recevoir les clients en toute sécurité, et cela sans avoir une aide gouvernementale », souligne l’ARQ.
Les restaurateurs soutiennent que ces mesures ont véritablement porté leurs fruits parce qu’il y a eu peu d’éclosions dans l’industrie.
Ils demandent ainsi que les salles à manger restent ouvertes pour leur permettre de récupérer une partie des 30 % à 40 % de leurs ventes totales perdues durant les sept premiers mois de la pandémie.
– suspension du versement des loyers commerciaux et interdiction d’expulser un locataire qui n’a pas payé son loyer,
– suspension de la TPS et de la TVQ à remettre le 30 septembre,
– annulation du remboursement des taxes foncières correspondant à la durée de la fermeture des salles à manger,
– instauration d’un programme de compensation pour les denrées périssables perdues. (source : Association des restaurateurs du Québec)
Avec les informations de l’Association des restaurateurs du Québec
Lire aussi :
Le système alimentaire au pays doit être renouvelé en réponse à la COVID-19
Registre des clients dans les bars et restaurants : fin de l’anonymat?
Pour des raisons indépendantes de notre volonté et, pour une période indéterminée, l'espace des commentaires est fermé. Cependant, nos réseaux sociaux restent ouverts à vos contributions.