L'Organisation mondiale de la santé (OMS) a signalé plus de deux millions de nouveaux cas la semaine dernière, ce qui porte le total mondial à 37 millions, avec plus d'un million de décès dus au COVID-19, dont 9 663 morts au Canada. (CBC)

Plusieurs autres pays volent vers les tests rapides pour casser la 2e vague

Une première cargaison du test antigène rapide Panbio COVID-19 de la firme Abbott, approuvé par Santé Canada la semaine dernière, devrait arriver au Canada cette semaine.

8,5 millions de ces tests devraient arriver au pays d’ici la fin décembre, avec une option pour en recevoir 12 millions de plus en 2021, en fonction des besoins. Le Canada a également signé un contrat avec Abbott qui permettra à la société d’expédier 20,5 millions de dispositifs de test de la taille d’une règle au Canada.

Les résultats de ces tests aux résultats rapides obtenus en l’espace de 15 à 20 minutes vont changer la donne, selon les experts.

L’utilisation de ces tests capables de dresser un portrait de la pandémie en temps réel pourrait éviter de devoir recourir à la fermeture des commerces et des entreprises pour contenir la contagion, comme nous y avons été contraints au début de la pandémie ou même en ce moment dans certaines régions de l’Ontario et du Québec confrontées à une seconde vague.

Précisons que les tests conventionnels PCR détectent le matériel génétique du virus tandis que les tests antigènes détectent les protéines à la surface du virus, bien que tous deux soient destinés à détecter les infections actives. Un autre type de test, pour les anticorps que le corps produit en réaction à une infection, peut aider à déterminer si une personne a déjà eu la COVID-19 dans le passé.

Le Canada n’est pas le seul à courir vers les tests rapides

La pandémie a mis à rude épreuve la capacité de tous les pays à tester leurs citoyens, ce qui rend difficile de suivre les chemins tortueux de l’infection de manière exhaustive et d’empêcher une résurgence.

Le Canada n’est donc pas le seul à s’empresser d’effectuer un virage vers l’utilisation des tests antigènes plus rapides, moins chers, mais moins précis afin d’éviter les retards et les pénuries qui ont entravé les efforts visant à diagnostiquer et à repérer les personnes infectées.

Les États-Unis et le Canada achètent des millions de tests, tout comme l’Allemagne, avec sa population de 80 millions d’habitants, et où les infections ont fait un bond de 4122 cas mardi. On espère dans ce pays obtenir la livraison de neuf millions de tests dits antigènes rapides par mois au coût d’environ 7,75 dollars chacun. Cela couvrirait, en théorie, plus de 10 % de la population.

L’Italie effectue entre 800 000 et 840 000 tests par semaine, soit plus du double des niveaux d’avril. Mais ce pays a besoin de deux millions de tests par semaine pour maîtriser l’avancée du virus. Les laboratoires ne peuvent pas répondre à la demande. Ce pays a donc lancé un récent appel d’offres pour cinq millions de tests rapides qui a attiré les offres de 35 entreprises.

La Suisse, où les nouveaux cas de COVID-19 atteignent des niveaux records, envisage pour les mêmes raisons d’ajouter ces tests à sa stratégie de dépistage à l’échelle nationale.

Les tests d’antigènes gagnent de la vitesse également dans l’industrie du voyage. La compagnie aérienne italienne Alitalia propose des vols Rome-Milan exclusivement aux passagers, dont les tests antigènes rapides sont négatifs et la compagnie allemande Lufthansa a annoncé des plans de tests similaires.

Air Canada a commandé elle aussi un premier lot de 25 000 kits de dépistage rapide de la COVID-19.

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L’application utilise des signaux Bluetooth pour échanger toutes les cinq minutes des codes aléatoires avec les téléphones environnants. (GOUVERNEMENT DU CANADA)

RCI avec CBC News

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