L'homme âgé de 43 et père de 3 enfants âgés de 6 à 11 ans a été transféré aux services d'urgence au dixième jour de son arrivée en famille au Canada - Photo : Facebook/Mohamed Bouras

L'homme âgé de 43 et père de 3 enfants âgés de 6 à 11 ans a été transféré aux services d'urgence au dixième jour de son arrivée en famille au Canada - Photo : Facebook/Mohamed Bouras

Une collecte de plus 300.000 $ pour une famille nouvellement arrivée au Canada

Moins de deux semaines après son arrivée comme immigrant au Canada, le 23 septembre dernier, venant d’Algérie, Mohamed Bouras, est foudroyé par une rupture d’anévrisme.

L’homme âgé de 43 et père de 3 enfants âgés de 6 à 11 ans a été transféré aux services d’urgence de l’hôpital Rosemont-Maisonne à Montréal.

Son état de santé s’est détérioré et il est tombé dans le coma, ce qui a conduit à son transfert aux soins intensifs du Centre hospitalier de l’Université de Montréal (CHUM)  jusqu’à son décès le 16 octobre.

«Nous sommes arrivés le 23 septembre. Nous devions respecter une quarantaine pendant 14 jours. Le matin du dixième jour, soit le 3 octobre, mon mari m’a dit qu’il avait mal à la tête. Puis il s’est effondré et a perdu connaissance», raconte sa veuve, Yasmine Bouras Benbrahim, dans une entrevue accordée au quotidien La Presse.

La famille Bouras a immigré au Canada dans l’espoir de permettre à Yasmine de continuer sa formation pour obtenir le droit d’exercer la médecine, une profession qu’elle pratiquait à Oran, une ville dans l’Ouest algérien.

Les époux ont convenu que le défunt prendrait soin des enfants au début de leur nouvelle vie au Canada.

Suite au décès du mari, l’épouse s’est retrouvée toute seule avec une facture d’hôpital qui a atteint les 250.000 dollars, selon elle.

L'urgence du Centre hospitalier de l’Université de Montréal (CHUM) -  Photo : Radio Canada

L’urgence du Centre hospitalier de l’Université de Montréal (CHUM) – Photo : Radio Canada

Comme les nouveaux immigrants ne bénéficient pas d’une couverture médicale pendant les trois premiers mois, ils doivent souscrire une assurance privée.

C’est ce qu’a fait la famille. Cependant, sa couverture ne dépasse pas 100.000 dollars.

«L’hôpital m’a dit que le coût d’une nuit en soins intensifs était de 17.400 dollars. Mon mari est resté 13 nuits à l’hôpital. Cela ne comprend pas les frais des médecins et d’examens supplémentaires. Il a subi au moins cinq opérations et une dizaine d’analyses.», a-t-elle expliqué au journal La Presse.

Pour faire face à cette situation, des membres de la communauté algérienne du Canada ont lancé une campagne de collecte sur le site de sociofinancement GoFundme pour aider la famille.

Selon la même source, les deux tiers de cette somme ont été amassés en 24 heures. Le reste a été comblé dès la publication de la nouvelle sur le quotidien montréalais.

Au moment de mettre en ligne, la collecte avait dépassé 310.000 dollars. La collecte a été partagée près de 15.000 fois pour 4.600 donateurs.

L’argent servira aussi à financer le rapatriement ce samedi en Algérie du corps de Mohamed Bouras.

Avec les informations du journal La Presse

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Catégories : Immigration et Réfugiés, Société
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