Ensaf Haidar, lors d'un rassemblement de soutien à son mari Raif Badawi. Montréal 21.04.2016 - La Presse canadienne / Ryan Remiorz

Ensaf Haidar, lors d'un rassemblement de soutien à son mari Raif Badawi. Montréal 21.04.2016 - La Presse canadienne / Ryan Remiorz

La femme de Raif Badawi défend la loi sur la laïcité au Québec

Le procès de la loi sur la laïcité de l’État au Québec se poursuit devant la Cour supérieure.

Après ses opposants qui ont été les premiers à défiler devant le juge Marc-André Blanchard, la parole est donnée depuis hier aux défenseurs de cette loi qui interdit, le port des signes religieux pour certains agents de l’État en position d’autorités pendant l’exercice de leur fonction.

L’interdiction du port du hijab (le voile islamique) pour les enseignantes du primaire et du secondaire dans les écoles publiques polarise l’opinion publique au Québec.

Présente pour témoigner en faveur de la loi adoptée par l’Assemblée nationale du Québec en juin 2019, Ensaf Haidar, la femme du blogueur saoudien Raif Badawi a dit qu’elle est  «choquée»  quand elle voit des femmes porter cet habit musulman au Québec en expliquant qu’elle a fui son pays car elle ne pouvait pas mener une vie normale.

Manifestation à Montréal après l'adoption du projet de loi 21 sur la laïcité ‎de l'État au Québec - La Presse canadienne / Graham Hughes

Manifestation à Montréal après l’adoption du projet de loi 21 sur la laïcité ‎de l’État au Québec – La Presse canadienne / Graham Hughes

Pour celle qui s’est réfugiée avec ses trois enfants au Canada dans la ville de Sherbrooke,   ‎«le hidjab est mauvais pour l’image du Québec».

 Des parents sont venus aussi pour appuyer la loi sur la laïcité.

«Pour moi, le hijab est un symbole d’infériorité même si les enseignantes musulmanes disent ne pas se sentir inférieures, supérieures ou égales aux hommes. C’est un symbole d’infériorité et j’insiste sur ce point‎‎»‎‎, a déclaré Ferroudja Mohand, qui a immigré au Québec depuis l’Algérie en 2011.

Elle a affirmé qu’elle craignait que sa fille ne soit influencée par une enseignante qui porte le voile dans son école. Elle craint aussi que cette influence mène sa fille à le porter.

«Les enseignants doivent être neutres parce que les enfants sont influençables», a insisté Ferroudja Mohand.

Avec les informations de CBC News

En complément :

La loi sur la laïcité ‎de l’État au Québec devant la Cour supérieure

Catégories : Immigration et Réfugiés, Politique, Société
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