L'UNESCO et L'ACFAS sont engagés dans un nouveau partenariat pour promouvoir la science comme un instrument au service du renforcer de la résilience des communautés et de l'amélioration de la vie. Crédit : Istock

Statut de consultation à l’UNESCO : l’ACFAS partenaire officiel

C’est une belle visibilité pour ce regroupement scientifique dont le triomphe international rejaillit sur l’ensemble du monde de la science, de la recherche et de l’innovation au Canada.

L’Association francophone pour le savoir (ACFAS) s’illustre dans la recherche au Canada depuis près de 100 ans, grâce à la mobilisation de la communauté scientifique, tant nationale qu’internationale, autour d’enjeux présentant un intérêt pour l’avancement de la connaissance et l’amélioration de la condition humaine.

Son congrès annuel est un moment de retrouvailles et de partage des expériences et découvertes dans différents domaines. Ce sont près de 5000 chercheurs issus d’horizons divers qui se rassemblent et contribuent à l’avancement des connaissances.

Le partenariat actuel avec l’UNESCO est la suite logique de cet engagement envers des thèmes chers aux deux organismes. Entre autres, le rôle de plus en plus accru de la femme en science, le développement durable, le renforcement de la coopération scientifique à l’échelle internationale, etc.

« Il s’agit d’une reconnaissance importante du travail que nous accomplissons depuis bientôt 100 ans et nous en sommes très touchés, d’autant que l’ACFAS est la seule ONG canadienne à recevoir cet honneur cette année » – Lyne Sauvageau, présidente de l’ACFAS.

L’ACFAS est engagée dans plusieurs projets avec des partenaires gouvernementaux et universitaires. Elle coproduit avec Québec une série de balados qui font la promotion de la femme dans le domaine de la science.

Grâce à des initiatives comme celle-ci, on note un intérêt de plus en plus croissant des femmes pour la recherche scientifique et pour les métiers du domaine de la science au Québec comme dans l’ensemble du Canada.

Plusieurs prix de l’ACFAS récompensant le mérite dans ce secteur ont été décernés aux femmes au cours des dernières années. C’est le cas du prix Pierre-Dansereau. Il a été remis, il y a quelques années, à Marguerite Mendel. Ce prix souligne sa contribution dans le secteur de l’économie communautaire au Québec et à l’international.

Grâce à une approche inclusive, l’ACFAS suscite de plus en plus l’intérêt des femmes pour la recherche scientifique et les professions relevant de ce domaine au Québec et au Canada. Photo : iStock

« Faire rayonner le savoir comme moteur de développement de nos sociétés »

L’ACFAS met également l’accent sur la démocratisation du savoir. Il s’agit de promouvoir la libre circulation de l’information et de la communication scientifiques.

En plus de promouvoir et de valoriser le travail des chercheurs, on vise à vulgariser l’information scientifique pour la rendre accessible au plus grand nombre.

La pandémie de COVID-19 a mis en lumière l’importance de la vulgarisation scientifique pour permettre aux communautés à adopter de saines habitudes afin de se prémunir contre le coronavirus.

Les gens deviennent alors plus résilients et contribuent aux stratégies nationales et internationales contre cette pandémie.

« Avec la pandémie, le monde prend plus que jamais conscience du rôle essentiel de la science et de l’importance de décloisonner le savoir », a affirmé Mme Sauvageau.

Ce partenariat est crucial en contexte de pandémie, où la vulgarisation scientifique joue un rôle de plus en plus important. Photo : iStock

Atteindre les objectifs de développement durable de l’ONU

« L’ancrage des savoirs de l’espace social résonne également au plus profond de la mission de l’UNESCO », dit l’ACFAS. C’est l’un des points centraux sur lequel repose leur partenariat. Le but commun demeure l’amélioration de la vie humaine grâce aux progrès et innovations qui découlent des travaux des chercheurs.

L’ACFA profite de l’annonce de ce nouveau partenariat pour remonter aux sources de la collaboration avec cet organisme des Nations unies dédié à l’éducation, la science et la culture. Cette collaboration vieille de sept décennies a pris plusieurs formes au fil des ans.

En plus des domaines mentionnés plus haut, elle cible davantage aujourd’hui les enjeux liés au développement durable et à la lutte contre les changements climatiques. Ces questions ont une forte résonance partout au Canada et interpellent toutes les tranches de la population. Les deux partenaires sont appuyés par la Commission canadienne pour l’UNESCO (CCUNESCO).

« Alors que la coopération est de mise pour accélérer l’atteinte des objectifs du programme de développement durable à l’horizon 2030 des Nations unies, l’UNESCO y gagne un allié de taille dans les milieux de la recherche et de la diffusion des savoirs de la francophonie internationale. » – Sébastien Goupil, secrétaire général de la CCUNESCO.

L’ACFAS bénéficie aussi de l’aide du ministère des Relations internationales et de la Francophonie du Québec. À l’annonce de cette nouvelle collaboration, le représentant du gouvernement québécois au sein de la délégation permanente du Canada à l’UNESCO, Michel Bonsaint, a rappelé qu’en 2021, on célébrera les 15 ans de l’Accord Québec-Canada relatif à l’UNESCO.

Il a mis de l’avant le rôle prépondérant qu’aura à jouer l’ACFAS lors de cet événement. M. Bonsaint a souligné que, plus largement, ce rôle est étendu dans des domaines chers au gouvernement du Québec, notamment l’éthique, l’intelligence artificielle, les questions de genre et l’égalité des sexes.

Avec des informations de l'ACFAS et Radio-Canada

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