La peine imposée à l’auteur de la tuerie à la grande mosquée de Québec rebondit en Cour suprême du Canada.
Le procureur général du Québec et le directeur des poursuites criminelles et pénales s’adressent au plus haut tribunal du pays pour invalider la décision prise par le juge de la Cour d’appel du Québec qui réduit la peine d’Alexandre Bissonnette de 40 à 25 ans.
En novembre dernier, la Cour d’appel avait jugé que la peine de prison à vie avec un minimum de 40 ans avant la possibilité de demander une libération conditionnelle imposée en février 2019 était inconstitutionnelle.
Lors du procès, les procureurs de la poursuite estimaient que l’auteur de l’attentat à la mosquée de Québec qui a fait six morts et cinq blessés devait rester derrière les barreaux pour 50 ans au minimum.
« On a senti une injustice. Mais maintenant que ça va en Cour suprême, on n’a plus le choix que d’accepter le verdict. Les familles veulent tourner la page […] Chaque fois, ça fait renaître en eux ce souvenir de la tragédie », affirme, au micro de Radio-Canada, Boufeldjah Benabdallah, cofondateur du Centre culturel islamique de Québec.
De son côté, le député conservateur Gérard Deltell, dont le parti avait mis en place les peines consécutives en 2011 lorsqu’il était au pouvoir, estime que «c’est une façon de condamner sévèrement les crimes horribles qui peuvent être commis par des gens et que ça mérite ce type de sanctions là».
Avec les informations de Radio-Canada, de Yannick Bergeron et de Jonathan Lavoie
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