L’opposant russe a été arrêté le 17 janvier à son retour en Russie après cinq mois en Allemagne. Il y était en convalescence après son « empoisonnement.» - Photo : manifestation à Berlin pour demander la libération de Mr Navalny - 23.01.2021 - AP Photo / Markus Schreiber

L’opposant russe a été arrêté le 17 janvier à son retour en Russie après cinq mois en Allemagne. Il y était en convalescence après son « empoisonnement.» - Photo : manifestation à Berlin pour demander la libération de Mr Navalny - 23.01.2021 - AP Photo / Markus Schreiber

Les pays du G7 condamnent l’arrestation de l’opposant russe Alexeï Navalny

Les pays du G7, dont le Canada, ont condamné mardi l’arrestation et la détention de l’opposant russe Alexeï Navalny pour des raisons « politiques ».

Dans une déclaration commune à laquelle s’est joint le haut représentant de l’Union européenne, les ministres des Affaires étrangères de ces pays se disent « très préoccupés par la détention de milliers de manifestants pacifiques et de journalistes ».

« Nous demandons à la Russie de respecter ses obligations nationales et internationales et de libérer les personnes détenues de façon arbitraire pour avoir exercé leurs droits lors des rassemblements pacifiques du 23 janvier», peut-on lire dans le communiqué du G7.

Pour ces pays, « ces événements confirment une façon de faire négative et continue visant à réduire l’espace accordé à l’opposition, à la société civile, aux défenseurs des droits de la personne et aux voix indépendantes en Russie ».

Les ministres des Affaires étrangères du G7 ont aussi rappelé leur « condamnation, de la façon la plus ferme possible, de l’empoisonnement de M. Navalny en août 2020 au moyen d’un agent neurotoxique chimique du groupe « Novichok », une substance mise au point par la Russie ».

En septembre dernier, la Russie a nié toute implication dans cet empoisonnement. « Il n’y a aucune raison d’accuser l’État russe », avait déclaré le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov.

L’opposant russe a été arrêté le 17 janvier à son retour en Russie après cinq mois en Allemagne. Il y était en convalescence.

Ce jour-là, le ministre canadien des Affaires étrangères, Marc Garneau, avait dit que « le Canada condamne fermement l’arrestation d’Alexeï Navalny à son arrivée à Moscou. Les autorités russes doivent immédiatement le libérer. C’est inacceptable et nous continuerons d’exiger des explications en lien avec son empoisonnement ».

Aujourd’hui, cette affaire a été abordée par le nouveau président américain Joe Biden lors d’un entretien téléphonique avec le président russe Vladimir Poutine.

Joe Biden a fait part de sa « préoccupation au sujet de « l’empoisonnement » d’Alexeï Navalny, ainsi que du « traitement des manifestants pacifiques par les forces de sécurité russes ».

Avec les informations d’Affaires mondiales Canada et de l’AFP

Catégories : International
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