La pandémie de COVID-19, qui a entraîné son lot de mises à pied, continue de faire gonfler le nombre de sans-emploi au Canada en 2021.
En raison de l’augmentation du nombre de cas de COVID-19 et des restrictions imposées par les autorités de santé publique, cette année démarre difficilement dans plusieurs filières au pays.
Cette situation contraint les entreprises à prendre des décisions difficiles, constate Nela Richardson, économiste en chef d’ADP, dans un communiqué.
« Des pertes d’emplois ont été signalées dans tous les secteurs, en particulier ceux du commerce, du transport, des services publics, des loisirs, de l’hébergement et de la construction », a-t-il dit.
Le mois de janvier est vu comme l’un des plus sombres au Canada depuis neuf mois en raison du niveau record de mises à pied dans les secteurs salariés non agricoles.
- le commerce, transport et services publics : -62 500 postes,
- les loisirs et l’hébergement : – 55 100,
- la construction : – 45 400,
- la santé : – 19 800,
- les services administratifs et le soutien : – 18 600,
- la fabrication : – 17 900,
- les services professionnels et commerciaux : – 17500.
Le rapport d’ADP Canada est basé sur l’étude de la paie de 2 millions de Canadiens, industrie par industrie. Il permet de donner une vue d’ensemble chaque mois, sur une base désaisonnalisée, de la variation totale du taux d’emploi salarié hormis l’emploi agricole. L’institut de recherche d’ADP mentionne la variation du nombre de fiches de paie d’un mois à l’autre.
Les plus récentes pertes d’emplois au pays durant la deuxième quinzaine de février concernent notamment les travailleurs du secteur du transport aérien, avec 1500 autres mises à pied annoncées par Air Canada et 1000 par WesJet. Pendant cette même période, Bombardier, le géant québécois de l’aéronautique, a annoncé le renvoi de 1600 employés, près de trois mois après l’annonce de la suppression de 2500 postes au Québec.
Selon un communiqué de presse d’ADP et des données de Radio-Canada sur les pertes d'emplois en février au Canada.
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