Le ministre des services autochtones, Marc Miller, (Tang/Canadian Press)

Vaccination 600 % plus élevée dans les réserves autochtones qu’ailleurs au pays

Mercredi, le ministre canadien des Services aux Autochtones, Marc Miller, a déclaré que les taux de vaccination dans les communautés des Premières Nations, des Métis et des Inuit sont six fois plus élevés que ceux rapportés au sein de la population canadienne en général.

Au moins 25 % des adultes de ces communautés ont reçu au moins une injection. En tout, 83 000 doses ont été administrées à ce jour dans plus de 400 communautés.

Le ministre est certain que la plupart des adultes autochtones seront vaccinés avant le reste de la population. Un objectif, a-t-il ajouté, qui est appuyé par des données scientifiques. Elles démontrent l’extrême vulnérabilité de ces Canadiens au coronavirus.

Marc Miller citait mercredi des données des Centres pour le contrôle et la prévention des maladies (CDC) aux États-Unis. Elles montrent que les populations autochtones ont de 3,5 à 5 fois plus de risques de développer de graves complications de santé à cause de la COVID-19.

Les calendriers de vaccination donnent priorité aux populations indigènes plus vulnérables

Selon les dires dimanche dernier du Comité consultatif national de l’immunisation (CCNI), « les taux d’attaque et de mortalité dans les communautés des Premières Nations sont maintenant plus élevés par rapport à l’ensemble de la population canadienne ».

De nombreuses personnes appartenant à ce groupe vivent dans des conditions de vie inférieures aux normes, et cela les rend plus vulnérables à l’infection.

Les Autochtones sont également plus susceptibles d’avoir d’autres problèmes de santé qui pourraient rendre un épisode de COVID-19 plus mortel.

Selon les responsables canadiens, il est urgent de vacciner rapidement ces communautés, car les nouvelles variantes du coronavirus qui se répandent rapidement seraient particulièrement mortelles dans les communautés où le parc immobilier est pauvre et où la vie multigénérationnelle est courante.

Le Comité consultatif national de l’immunisation (CCNI) a déclaré qu’il faudrait faire plus d’efforts pour vacciner les Autochtones en région urbaine et vivant hors réserve, car ils sont plus susceptibles d’être hospitalisés et de mourir que ceux qui vivent dans les réserves.

Il y a des foyers de contagion à maîtriser

Le ministre Miller a signalé que le gouvernement s’active pour de freiner ce qu’il appelle un « pic alarmant » de cas de COVID-19 dans les Nations indépendantes Wabaseemoong du nord-ouest de l’Ontario.

Il a révélé qu’il avait été en contact avec le chef Waylon Scott au cours des derniers jours et qu’il avait reçu des indications selon lesquelles le nombre de cas pourrait atteindre 59.

« C’est un moment effrayant pour eux. »

LISEZ AUSSI : Les territoires arctiques du Canada mènent le déploiement du vaccin contre la COVID

RCI avec CBC News

Catégories : Autochtones, International, Politique, Santé, Société
Mots-clés : , , , ,

Vous avez remarqué une erreur ou une faute ? Cliquez ici !

Pour des raisons indépendantes de notre volonté et, pour une période indéterminée, l'espace des commentaires est fermé. Cependant, nos réseaux sociaux restent ouverts à vos contributions.