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COVID-19 : faut-il imposer un passeport de vaccination international?

Le Canada a reçu, cette semaine, 672 000 doses de vaccins et prévoit jusqu’à 10 millions de doses d’avril à juin.
Ce ravitaillement permet d’envisager la vaccination de masse dans plusieurs provinces.

Au Québec où cette campagne de masse a officiellement démarré jeudi, près de 90 000 personnes âgées de 85 ans et plus se sont inscrites.

Daniel Paré, qui dirige cette campagne, a confié aux médias qu’il s’agit d’une vaste opération qui a commencé avec quelques problèmes informatiques, mais qui ira en s’améliorant.

Pour cette première journée, M. Paré observe que les inscriptions en grand nombre sont de bon augure pour cette campagne qui est effectuée en fonction des tranches d’âge et de la disponibilité des vaccins.

Celles des personnes qui ont reçu leur première dose vont pouvoir recevoir une deuxième vers la mi-mars, avec l’arrivée de 700 000 nouvelles doses de vaccins.

Il y a eu une entente de principe avec des pharmaciens pour contribuer à la campagne de masse dans les prochaines mois.

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Au regard des réticences observées ailleurs dans certains pays européens, la chancelière allemande, Angela Merkel, a lancé un appel à l’instauration d’un passeport vaccinal uniforme dans tous les pays de l’Union européenne. Les chefs d’États et de gouvernement de l’union étaient réunis en visioconférence, jeudi.

Ce passeport, bien qu’objet de division au sein de l’union, permettrait ainsi aux personnes qui ont déjà été atteintes par le coronavirus et qui sont vaccinées de pouvoir se déplacer librement au sein de l’UE.

Ce même argument a été mis de l’avant au Québec, où le ministre de la Santé et Services sociaux, Christian Dubé, n’exclut pas la possibilité d’introduire un tel passeport vaccinal digital. Une tâche qu’il envisage de confier à des équipes de la santé publique et du secteur des technologies de l’information.

Certaines personnes restent sceptiques au vaccin à ARN messagers. Parmi elles figurent quelques médecins et chercheurs internationaux qui justifient une telle réticence par le fait qu’il s’agit d’une grande première dans l’histoire des vaccins dans le monde.

Par ailleurs, ils estiment que certaines zones d’ombre doivent encore être éclaircies: durée de l’immunité conférée par les doses de vaccin, contagiosité des personnes infectées ayant reçu un vaccin, entre autres.

Avec des informations rapportées par COGECO Media, Radio-Canada et et L’Express

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Catégories : Société
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