Pour des raisons éthiques, les catholiques peuvent-ils choisir leur vaccin?

En pleine campagne de vaccination contre la COVID-19, un communiqué de la Conférence des évêques catholiques du Canada (CECC) suscite des réflexions.

Le communiqué souligne qu’il est important que la population en générale et les catholiques soient vaccinés. Ce serait ainsi un acte charitable qui prend en considération la vie de l’autre. Par contre, la CECC émet une nuance.

Elle mentionne notamment que si les personnes ont la possibilité de choisir, en raison de l’implication de lignées de cellules dérivées de l’avortement dans le développement, la production ou l’expérimentation clinique de certains des vaccins, elles devraient tenir compte de deux facteurs : le caractère sacré de la vie humaine et sa dignité intrinsèque.

Elles devraient ainsi avoir une préférence pour les vaccins de Pfizer-BioNTech et de Moderna qui ne font pas appel à la lignée de cellules dérivées.

La CECC a ainsi relayé un message en provenance du pape, mais elle considère que ces deux groupes de vaccins sont moralement acceptables, en raison du rapport à l’avortement très peu important.

Les deux autres, AstraZeneca et Johnson & Johnson, seraient donc à éviter.

Ayant établi une distinction entre les obligations morales des personnes qui développent les vaccins et le devoir de celles qui les reçoivent, la Congrégation pour la doctrine de la foi estime qu’en l’absence de vaccins contre la COVID-19 « éthiquement irréprochable », il est « moralement acceptable » d’en recevoir qui ont utilisé des lignées cellulaires dérivées de fœtus avortés à différentes étapes.

Mais, si on a le choix entre différents vaccins, il serait toujours préférable d’en utiliser un qui présente le moins de lien avec ces cellules dérivées.

Selon un communiqué de presse de la Conférence des évêques catholiques du Canada (CECC)

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