Ceux-ci sont en quête d’un statut. Ils l’ont martelé à maintes reprises, pourtant ils n’ont pas toujours réussi à avoir gain de cause. Cette fois, ils comptent aller porter leur doléance à l’attention du premier ministre, sur place, à Ottawa.
Cette marche sera consécutive à une conférence de presse, devant les bureaux du premier ministre du Canada, à Montréal, samedi.
Les migrants ne sont pas abandonnés à eux-mêmes dans cette quête de dignité. Plusieurs organisations et ONG, ainsi que des membres de la société civile se tiennent à leurs côtés.
C’est le cas de Solidarité sans frontières, du Front d’action populaire et de réaménagement urbain (FRAPRU), de la Fédération des femmes du Québec (FFQ), de Soignons la justice sociale, et de la Coalition étudiante pour un virage environnemental et social, entre autres.
Il s’agit d’organisations qui sont engagées sur plusieurs fronts, au plan social, pour un mieux-être pour tous, sans distinction de race, d’orientation sexuelle, de genre, de religion ou d’appartenance ethnique. Elles sont aussi actives dans les efforts de lutte contre les changements climatiques et la discrimination raciale.
« Trudeau, nous sommes fatigués d’attendre, nous arrivons ».
Ce message, adressé au premier ministre du Canada, traduit une certaine lassitude des migrants qui espèrent ainsi obtenir l’attention dont ils ont besoin en vue de la régularisation de leur situation.
Leur absence de statut les maintient dans une précarité que dénoncent les organisations qui les soutiennent. L’un des buts de la marche c’est de rallier le plus grand nombre de personnes et d’organismes à cette cause.
Il s’agit de redonner de la dignité à ces personnes qui sont venues au Canada dans le but d’améliorer leurs conditions de vie.
Plusieurs ont joué et continuent de jouer un rôle essentiel durant cette pandémie, souvent au péril de leur propre vie.
Les organisations saluent les initiatives de soutien de personnalités, à l’instar de Louise Arbour, d’institutions, comme la ville de Montréal, qui démontrent un réel engagement à soutenir la cause.
Selon le plan de marche, les migrants auront à battre le pavé pendant sept jours, de Montréal à Ottawa, dans l’espoir, cette fois, d’avoir un écho favorable.
Selon un communiqué de Solidarité sans frontière.
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