La vice-première ministre du Canada et ministre des Finances Chrystia Freeland a tenu sa première réunion de travail téléphonique avec la vice-présidente des États-Unis Kamala Harris jeudi, une discussion qui a porté notamment sur l’impact de la récession causée par la pandémie et la détention en Chine de deux hommes d’affaires canadiens.
Par rapport au coup dur porté à l’économie par la pandémie de COVID-19, les deux dirigeantes ont parlé de la nécessité de soutenir les entrepreneurs, les petites entreprises, les jeunes, les travailleurs à bas salaire et les femmes.
En ce qui concerne la détention arbitraire par la Chine des deux Canadiens Michael Kovrig et Michael Spavor et les efforts déployés pour les ramener au Canada, Kamala Harris a réitéré que les États-Unis font « tout ce qu’ils peuvent » pour libérer les deux hommes détenus en Chine depuis le 10 décembre 2018.
L’arrestation et la détention de Kovrig et Spavor ont été largement considérées comme un acte de représailles à l’arrestation d’une citoyenne chinois au Canada dans une affaire de crime économique envers les États-Unis.
Dans leur appel, Freeland et Harris ont « souligné la détention arbitraire inacceptable » de Kovrig et Spavor « et que les deux pays continuent d’exiger leur libération immédiate. »
Une impression de déjà-vu?
Mme Freeland et M. Harris avaient déjà pris part à la réunion bilatérale virtuelle entre le premier ministre Justin Trudeau et M. Biden le 23 février dernier où les mêmes thèmes avaient été abordés.
Lors de leur première rencontre bilatérale virtuelle en personne, le premier ministre Justin Trudeau et le président américain Joe Biden ont convenu d’accorder la priorité à la lutte contre la COVID-19, à la reprise économique après une pandémie et à la menace climatique mondiale.
Dans sa « Feuille de route pour un partenariat renouvelé entre les États-Unis et le Canada », M. Trudeau déclare que ces trois priorités sont fondées sur les « valeurs communes » des deux pays et qu’elles guideront les efforts des prochaines années.
M. Biden s’est également engagé à aider à libérer les Canadiens Michael Spavor et Michael Kovrig.
« Les êtres humains ne sont pas des jetons de troc », avait-il dit. « Nous allons travailler ensemble jusqu’à ce qu’ils reviennent sains et saufs », a déclaré M. Biden après la réunion, bien qu’il n’ait pas donné de détails sur la façon dont les États-Unis allaient aider au-delà de la réaffirmation de son engagement à s’opposer aux violations des droits de l’homme.
RCI avec CBC News et La Presse canadienne
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