Les organismes qui veillent au respect des Lois sur les activités immobilières en Colombie-Britannique recommandent aux acheteurs et vendeurs de bien s’informer, et aux agents immobiliers de faire preuve de professionnalisme et de transparence. Crédit : Istock

Immobilier  en Colombie-Britannique : éviter les pièges quand le marché prospère

La Colombie-Britannique représente l’un des marchés où les activités d’achat et de vente de biens immobiliers connaissent une surchauffe importante.

Le prix médian d’une maison individuelle ne cesse de croître. En juillet 2020, ce prix a bondi de presque 10 % par rapport à l’année précédente, frôlant les deux millions de dollars.

En 2021, le mètre carré dans la ville de Vancouver peut aller jusqu’à 12 339,77 $.

Sur ce marché, l’activité est en hausse permanente. Cette situation présente un certain risque pour les acheteurs et les vendeurs. Ils sont invités à bien s’informer avant toute opération.

Le Conseil immobilier de la Colombie-Britannique (RECBC) et le Bureau du surintendant des biens immobiliers (OSRE) interpellent les consommateurs sur la nécessité de se tenir au courant de la situation sur le marché.

Pour ceux qui achètent, il faut toujours respecter l’étape préalable de la recherche avant de se lancer dans une offre sur un bien immobilier.

« Il existe des risques potentiels dans le meilleur des cas, mais avec la pression et le stress supplémentaires des conditions actuelles du marché, ces risques sont amplifiés », observe Michael Noseworthy, surintendant de l’immobilier, dans un communiqué.

Il conseille aux acheteurs de réaliser leurs propres recherches, surtout lorsque le marché est changeant comme c’est le cas en ce moment. Aucune décision éclairée ne saurait se prendre sans une information bien détaillée et pertinente.

Le RECBC, l’organisme de réglementation établi par le gouvernement provincial, accompagne les consommateurs et leur évite les pièges.

Cet organisme, comme l’OSRE, leur permet ainsi de bien s’outiller pour mieux comprendre et gérer les incertitudes.

L’augmentation des plaintes au cours des derniers mois est révélatrice des difficultés importantes des consommateurs, note Erin Seeley, PDG de RECBC.

En effet, les trois premiers mois de l’année ont été marqués par une hausse de 42 % des appels au régulateur par rapport à 2020 et un doublement des plaintes durant cette même période.

« Chaque fois qu’il y a une augmentation significative de l’activité sur le marché, on peut s’attendre à une augmentation correspondante des appels et des plaintes. Mais beaucoup de consommateurs que nous entendons à partir de maintenant ont l’impression d’être dans une course », note M. Seeley.

Le DG de RECBC met en garde contre les décisions précipitées et sous pression, sans prendre le temps nécessaire pour mieux apprécier la situation et déceler les risques. En pareille circonstance, il n’est pas rare de voir les acheteurs se lancer dans une opération sans faire inspecter la propriété.

Parmi les conseils qui sont formulés pour mieux accompagner les acheteurs et vendeurs, les deux institutions recommandent, entre autres :

– de recourir à un professionnel avant toute offre;

– de respecter de son budget, en s’informant, par exemple, sur les coûts supplémentaires non associés aux prix d’inscription (frais de clôture ou d’inspection);

– de poser toutes les bonnes questions pour bien comprendre le mécanisme des prix d’inscription et les stratégies de vente;

– de s’en tenir à un seul agent immobilier, mais de s’entretenir avec plusieurs en vue d’éclairer sa pensée sur la valeur que peut avoir une propriété et sur les façons dont les fluctuations sur le marché peuvent faire varier le prix. C’est après cette concertation qu’il peut prendre une décision et conclure l’achat;

– de s’informer à l’avance sur la façon de gérer le nombre d’offres et sur les différences entre son offre personnelle et les autres. Il s’agit de bien se préparer aux différents scénarios, en posant toutes les questions pertinentes.

Les agents immobiliers ont une responsabilité importante dans le processus. Ils doivent faire preuve de professionnalisme et de transparence.

Comme l’a relevé le surintendant immobilier Michael Noseworthy, « l’achat d’une maison est l’une des plus grandes décisions financières de la vie».

Il est donc absolument nécessaire que les acheteurs et les vendeurs bénéficient d’une information basée sur des faits tangibles.

Ils peuvent ainsi éviter de tomber dans les multiples pièges : dépassement de budgets, acquisition de logements sur des sites à problème, etc.

Le RECBC s’assure que les agents immobiliers opèrent dans le strict respect de la Loi sur les activités immobilières, car en cette période d’activité accrue, les dérives ne manquent pas.

« Les agents immobiliers ont l’obligation d’agir au mieux des intérêts de leurs clients et de fournir les meilleurs conseils concernant le processus de l’offre », conclut Erin Seeley.

Source : Real Estate Council of BC

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