Près de quatre barils de pétrole sur cinq importés au pays en 2020 provenaient des États-Unis, selon une récente analyse réalisée par la Régie de l’énergie du Canada.
Durant la même période, « les importations de brut ont chuté de 20 % en raison de la baisse de la demande durant la pandémie de COVID-19 », indique le régulateur de l’énergie du Canada.
Les importations se sont chiffrées à 555 000 barils par jour contre 693 000 en 2019.
Celles provenant des États-Unis représentaient 77 % du total en 2020, comparativement à 72 % en 2019.
L’analyse montre que « 13 % des importations provenaient de l’Arabie saoudite, 4 % du Nigeria, 3 % de la Norvège et le reste de plusieurs autres pays ».

Le Canada a recours aux importations de pétrole pour alimenter les raffineries des provinces de l’Atlantique, du Québec et de l’Ontario. – Photo : Dartmouth/La Presse canadienne/Andrew Vaughan
Bien que le Canada exporte près de 6,5 fois plus de pétrole qu’il n’en importe, le pays a recours aux importations pour alimenter les raffineries des provinces de l’Atlantique, du Québec et de l’Ontario.
« Moins du tiers du pétrole brut canadien est transformé dans des raffineries canadiennes pour diverses raisons, comme un accès restreint à l’approvisionnement intérieur par pipeline, les besoins en produits particuliers des raffineries ou les coûts d’importation moins élevés », explique la Régie.
Comme le volume du pétrole brut et les prix mondiaux ont baissé, le coût total du pétrole importé a chuté de 40 % par rapport à l’année précédente pour s’établir à 11,5 milliards de dollars.
Avec les informations de La Presse canadienne et de la Régie de l’énergie du Canada
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