En contexte de pénurie de la main-d’œuvre au Canada, le travail des technologistes de laboratoire est souligné et des initiatives sont mises en place pour faciliter leur insertion professionnelle. Crédit : Istock

Technologistes de laboratoire médical : projet pilote pour résorber la pénurie

Ce sont des travailleurs essentiels dont le rôle a été plus qu’indispensable en contexte de COVID-19. Pourtant, ils font cruellement défaut au réseau de la santé canadien, qui connaît un problème de pénurie.

Le projet pilote d’apprentissage intégré en milieu de travail pour les technologistes de laboratoire médical formés à l’étranger (IEMCT) vise à accélérer leur accès à l’emploi pour résorber la pénurie.

Grâce à cela, ils pourront acquérir des compétences sur place, lors de stages cliniques, pour solliciter une accréditation et accéder à un emploi.

La tâche est loin d’être aisée pour ces professionnels de laboratoires qui déposent jusqu’à 200 demandes à la Société canadienne de laboratoire médicale (SCSLM) chaque année, mais qui se voient refuser l’accès à l’accréditation et au permis parce qu’ils ne répondent pas aux critères. Pas moins de 90 % des cas se soldent par un échec.

Les stages cliniques susceptibles de leur faciliter la tâche se font rares au Canada.

Le projet est lancé en partenariat avec les organismes de réglementation et de certification.

Cette collaboration met l’accent sur l’intégration à l’emploi des personnes immigrantes.

« Notre gouvernement croit qu’il faut veiller à ce que les nouveaux arrivants reçoivent le soutien dont ils ont besoin pour trouver un emploi et développer leurs compétences.

« Ce nouveau projet pilote d’apprentissage intégré en milieu de travail aidera les nouveaux arrivants dans la profession de la santé à trouver de bons emplois plus rapidement et soutiendra une solide reprise économique après la fin de la pandémie. » Carla Qualtrough, ministre de l’Emploi, du Développement de la main-d’œuvre et de l’Inclusion des personnes handicapées

En raison de la contribution jugée essentielle de ces professionnels dans le réseau de la santé, des dispositions sont de plus en plus prises pour faciliter le passage des examens en vue de la certification.

C’est ainsi que depuis mars de l’année dernière, plus de 1000 personnes ont passé cet examen au Canada. Il y a eu un redoublement du nombre de sessions d’examens accélérés, dont plusieurs à distance, sur un délai très court. De deux ans, certains délais sont tombés à trois mois.

La hausse continue des cas de COVID qui impose des mesures restrictives plus sévères peut entraîner dans bien des cas des reports d’examen.

Source : Société canadienne de sciences de laboratoire médical

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Catégories : Santé
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