Le patient a été pris en charge immédiatement et récupérerait à son domicile. Sa vie n’est donc pas en danger. Les propos du médecin hygiéniste en chef de l’Ontario David Williams, au sujet de ce patient, sont plutôt rassurants.
Le Dr Williams a reconnu que ce premier cas de thrombose dans la province est bel et bien survenu à la suite de l’administration du vaccin d’AstraZeneca.
« Nous avons confirmé le premier cas de thrombocytopénie thrombotique immunitaire induite par un vaccin (TTIV), une maladie rare de la coagulation sanguine, en Ontario. Le patient est un homme dans la soixantaine qui avait reçu sa première dose du vaccin d’AstraZeneca/COVISHIELD », a-t-il mentionné.
C’est le quatrième cas de caillots sanguins au Canada sur plus de 1,1 million de doses du vaccin d’AstraZeneca, rapporte le communiqué du ministère de la Santé de l’Ontario.
Le Dr Williams mentionne que les cas de réactions graves à ce vaccin sont plutôt rares. Il invite donc la population à continuer à se faire vacciner, y compris avec ce vaccin qui continuera d’être inoculé aux 40 ans et plus dans cette province.
Le vaccin d’AstraZenca a suscité quelques inquiétudes dans le monde, principalement en Europe.
Dans un premier temps, le vaccin a été interdit aux moins de 65 ans dans certains pays, a été recommandé uniquement aux 55 ans et plus, puis aux personnes de 40 à 45 ans.
Les experts soutiennent toujours que ses avantages l’emportent sur les inconvénients, et qu’il est important de se vacciner pour prévenir les formes graves de la maladie, les hospitalisations et les décès.
Le vaccin d’AstraZeneca fait partie des doses attendues au Canada la semaine prochaine.
Lors d’un point de presse vendredi, le gouvernement fédéral a annoncé la sécurisation de stocks de vaccins pour les deux années à venir grâce à une nouvelle entente avec Pfizer.
Selon les clauses de cette entente, ce sont plus de 65 millions de doses qui sont garanties, dont 35 millions pour 2022 et 30 millions pour 2023. Il y aurait des options de prolongation de l’entente jusqu’en 2024.
Le Canada pourrait accéder à 120 millions de doses si toutes les options sont considérées.
Étant donné que le vaccin pour prévenir la COVID-19 pourrait s’imposer sur une base annuelle, le Canada a ainsi anticipé ses commandes pour être capable de répondre aux attentes de sa population.
Selon un communiqué de presse du gouvernement de l’Ontario et des informations du gouvernement fédéral
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