23 février – ICI RADIO-CANADA PREMIÈRE – Dans de nombreux pays du monde, être homosexuel, c’est risquer l’opprobre, la prison pour le moindre texto ou la peine de mort. C’est particulièrement vrai en Afrique. Myriam Fimbry a profité d’une projection à Massimadi Montréal, le Festival international du film LGBT afro-caribéen, pour aborder la délicate question. Elle rapporte également qu’une fois immigrés ici, les LGBT originaires d’Afrique ou des Caraïbes ne sont pas pour autant sortis d’affaire et peuvent avoir du mal à trouver leur place entre les communautés noire et gaie, alors que la société offre peu de modèles pour eux et véhicule encore quelques préjugés.
Bonjour,
Malheureusement, je n’ai participé à ces représentations. Je soutiens la démarche de ceux et celles qui travaillent pour tenter de donner aux jeunes gais et gaies NOIRS les outils nécessaires pour faire face aux injures et regards qui se posent sur eux. J’ai eu l’ occasion d’en parler à des jeunes dans le cadre de mon travail. J’ en suis fière, car ils pouvaient voir en moi un modèle. Une adulte, noir, haïtienne par surcroît, osait leur avouer dans le cadre d’ une activité sur le SIDA, qu’ elle était gaie. Bravo à Arc-en-ciel d’ Afrique
Marie Michelle Dimanches
Animatrice, conteuse, auteure-compositeure-interprète