Depuis près d’un demi-siècle, les Acadiens s’impliquent en Haïti. Des religieuses ont construit des écoles et des dispensaires, d’autres ont formé des milliers de paysans et plusieurs initiatives ont aussi permis de mettre sur pied des coopératives agricoles. Ces Acadiens ont consacré beaucoup de temps, parfois leur vie, pour améliorer le sort des Haïtiens. Nous nous retrouvons à un tournant dans cette longue relation alors que des missions humanitaires se terminent et que de nouvelles débutent.
Une équipe de Radio-Canada Acadie s’est rendue à Haïti pour témoigner de cette expérience humanitaire. En voici le résultat dans la série de reportages « Pour toujours Haïti » dont nous vous présentons des exemples ci-bas:
Les religieuses acadiennes de Terrier-Rouge
Les premières religieuses de Notre-Dame-du-Sacré-Coeur, originaires de Moncton, au Nouveau-Brunswick, s’établissent à Terrier-Rouge, dans le nord-est d’Haïti en 1972. C’est la plus importante mission humanitaire de l’histoire de la congrégation en raison de sa durée, du nombre de soeurs qui s’y sont impliquées et des projets accomplis. Pour en savoir plus.
L’école Mark Gallagher
Le sergent acadien Mark Gallagher a perdu la vie dans le tremblement de terre du 12 janvier 2010 alors qu’il servait en tant que Casque bleu dans la Mission des Nations Unies pour la stabilisation d’Haïti à Port-au-Prince. Un groupe se forme rapidement au Nouveau-Brunswick, Les amis de Mark Gallagher, pour venir en aide aux enfants d’Haïti et reconstruire une école en hommage au policier décédé. Ce reportage porte sur l’École Mark Gallagher. Pour en savoir plus
Beaucoup plus qu’un simple jardin

Inspirés par la ténacité des religieuses, d’autres Acadiens sont venus leur prêter main-forte et lancer de nouveaux projets. Louise Boissonnault et Johanne Haché, de Moncton, au Nouveau-Brunswick, ont créé un jardin communautaire. C’est une coopérative agricole qui permet de nourrir 120 familles haïtiennes et de leur assurer un revenu. Beaucoup plus qu’un simple jardin, c’est un projet social. Les membres votent les décisions pour l’avenir du projet. Pour en savoir plus.
Une deuxième chance pour les orphelins

Les activités de l’orphelinat de Deschapelles ont débuté en 1995. Celui-ci abrite aujourd’hui 16 enfants. C’est la Terre-Neuvienne Karen Huxter qui l’a construit avec les contributions des gens des Maritimes. Karen considère tous les orphelins comme ses enfants, mais Ti-Luc, qui a une paralysie cérébrale, est le seul qu’elle a adopté. Elle espère qu’il deviendra un jour Canadien, mais qu’il reste en Haïti pour donner une voix aux personnes comme lui. Pour en savoir plus.
Aider différemment Haïti : Caméra pour guérir
