« Ouvrir la voix » d’Amandine Gay: être femme et noire, qu’est-ce que ça signifie aujourd’hui ?
Ouvrir la voix, film d’Amandine Gay, à l’affiche au Québec en février
RADIO CANADA INTERNATIONAL | Raymond Desmarteau |
« L’immigration, c’est un processus qui se fait une fois. Les personnes qui naissent en France, elles sont françaises, c’est le droit du sol. Donc, pourquoi parle-t-on d’immigration de seconde ou de troisième génération? On devrait dire tout simplement des Français noirs ou encore afro-descendants, tout simplement. »
Amandine Gay, réalisatrice de Ouvrir la voix
EyeSteelFilm Distribution & Bras de Fer Production
Ouvrir la voix, premier long métrage documentaire écrit et réalisé par Amandine Gay, donne la parole aux Afro-descendantes noires d’Europe francophone. Sorti dans les salles françaises l’automne dernier, le film a rassemblé près de 20 000 spectateurs lors de sa tournée européenne. Projeté en première canadienne à la 20e édition des Rencontres internationales du documentaire de Montréal (RIDM), où il a remporté le convoité Prix du public, Ouvrir la voix sort en salles au Québec en février, à l’occasion du Mois de l’Histoire des Noir.e.s.
Dès le 9 février, le film prendra l’affiche à Montréal, en version originale française à la Cinémathèque québécoise et en version sous-titrée en anglais au Cinéma du Parc. Dans le cadre de la semaine interculturelle de l’Université de Montréal, deux projections ciné-causerie auront lieu le mardi 6 février au Pavillon J-A De Sève, en présence d’Amandine Gay.
Amandine Gay (Enrico Bartolucci)
« Notre couleur de peau, ce n’est pas le noir. C’est notre catégorie sociale. La construction raciale qu’est la catégorie « noir » fait qu’on va nous imposer et assigner tout un nombre de stéréotypes et ça commence par des choses aussi banane que je ne te donne pas la main. »
Amandine Gay
Amandine Gay parle d’Ouvrir la voix au micro de Raymond Desmarteau. Écoutez l’entrevue: