Cette semaine nous répondons à La bonne question d’un internaute de Radio Canada International qui réside au Bénin, un des pays d’Afrique qui a joué un rôle central dans le commerce de l’esclavage. Monsieur Vincent Totognon aimerait en particulier savoir où ont habité les premiers hommes et premières femmes noirs au Canada qu’ils aient été des esclaves ou des citoyens libres. ÉCOUTEZ NOTRE ENTREVUE https://www.rcinet.ca/mhn-fr/wp-content/uploads/sites/42/2014/02/Chronique-2-Dimanche-Stéphane.mp3 L’histoire en raccourcit du premier noir au

Par millions, ils ont quitté les côtes d’Afrique dès le 16ème siècle, enfermés  dans les cales des navires négriers, arrivés d’Europe et en partance pour l’Amérique du Nord, du Sud et pour les Caraïbes.   Des hommes et des femmes qui deviendront des esclaves en échange de produits et d’armes. Ce fut le début d’une grande déportation.

On estime à 20 millions les Noirs qui ont été déportés vers les Antilles, les États-Unis, le Brésil et jusqu’en  Nouvelle-France tout au long de la pratique de l’esclavage.   Mais ce n’est pas dans cette dernière colonie qu’ils furent le plus nombreux.  Sur une période de 125 ans, on en dénombrera environ un millier. https://www.rcinet.ca/mhn-fr/wp-content/uploads/sites/42/2014/02/AMY-Frank-Mackey.mp3 Dans le cadre de ses recherches, l’auteur Frank Mackey en a retracé, entre les années 1760 et

Harriet Tubman, Olivier le Jeune, Mary Ann Shad Cary, Carrie Best, Oscar Peterson sont quelques Canadiens noirs qui ont joué un rôle déterminant dans l’édification de la nation. Pour nous parler des personnalités et événements marquants de la communauté noire canadienne, l’auteur Lawrence Hill nous présente le guide pédagogique de l’histoire des Noirs au Canada.

L’esclavage commença à perdre de l’ampleur au Canada vers 1793 grâce à une loi interdisant à quiconque d’amener une personne dans la colonie pour la réduire à l’esclavage; c’est en 1834 que cette pratique sera aboli, par le Parlement britannique qui l’abolira dans tout l’Empire. En 1851, la Société antiesclavagiste du Canada sera fondée.

À votre avis, quelle est la maladie génétique la plus répandue dans le monde? Bien avant la fibrose kystique, l’hémophilie ou la dystrophie musculaire, il s’agit de l’anémie falciforme, une maladie qui touche 50 millions de personnes dans le monde, principalement dans la population noire. Environ 1 nouveau-né de race noire sur 400 souffre de maladie falciforme. Au Canada, à peu près 10,000 enfants sont atteints, et le nombre de porteurs

Sans vouloir changer le monde, les Femmes Africaines de Montréal (FAM) souhaitent se faire une place dans leur société d’accueil. L’une d’entre elles, Félicité WW Mvioki, veut être une actrice du changement. Présidente et membre fondatrice de FAM, Félicité est une jeune artiste d’origine congolaise (RDC). Née à Bruxelles, elle a grandi dans les rues de Kinshasa, a fait ses études à Paris avant de s’installer à Montréal en 2011. Félicité WW Mvioki nous

Au 19e siècle, plusieurs journaux canadiens ont encouragé le mouvement anti-esclavagiste. Certains faisaient la promotion de l’égalité, de l’intégration et de l’auto-instruction des noirs canadiens et américains. D’autres renseignaient sur les mouvements anti-esclavagistes aux États-Unis, en Grande-Bretagne et dans les colonies de l’Amérique du Nord britannique.

  Les esclaves mèneront leur propre lutte contre l’esclavage en se révoltant de manière individuelle ou collective. La première révolte connue a eu lieu en 1712 à New York. Mais le plus grand soulèvement se produit à Saint-Domingue, actuellement Haïti, devenu, grâce à cela, le premier état noir indépendant. .

Martiniquais d’origine, Frantz Fanon a étudié la psychiatrie en France et l’a pratiquée en Algérie. Il a aussi été très actif dans la libération de l’Algérie vers la fin des années 50. Maryse Jobin a demandé à l’écrivain et chercheur Abdelkader Benarab pourquoi il a écrit le livre « Frantz Fanon: l’homme de rupture ».