La famille Otou, Tous des Mopayas!

Eh, oui, la famille Otou, ce sont tous des Mopaya ! Si vous prenez le père, la mère et les cinq enfants, quatre filles et un garçon, tous ont migrés, certains plus tôt que d’autres !, à l’intérieur de l’Afrique subsaharienne mais aussi au-delà… au Canada. Je vous emmène au cœur de cette famille et de ses territoires…

Mylène, Fanny et Jocelyne nous chantent leur Afrique. Visionnez la vidéo ci-dessous

De la Première à la deuxième migration ou de Yaoundé à Dakar et de Dakar à Montréal

Papa Otou, fonctionnaire international, est affecté au bureau régional de l’Organisation de l’aviation civile internationale (O.A.C.I.) à Dakar. Toute la famille se rend au Sénégal, enfin presque (!), car deux enfants, Mylène et Jocelyne, ne sont pas encore nées (elle naîtront à Dakar). Une dizaine d’années après, Papa Otou est muté au siège de l’O.A.C.I. à Montréal. Toute la famille, cette fois-ci au complet !, s’installe dans ce nouvel ailleurs.

Imaginer le Canada avant d’en avoir touché le sol : Fanny Otou nous en parle

Avant de venir vivre à Montréal, le Canada  était, pour Fanny, à l’image de la série télévisée Santa Barbara ! De grosses villas… Mais, me disait-elle, « ce qui est le plus drôle, c’est que j’imaginais la mer mais aussi la neige. Pour moi, c’était de grosses boules de neige, et non des flocons(!) qui tombaient. Lorsque je suis arrivée, je me suis rendue compte que l’on était loin de l’architecture de Santa Barbara ! Et de la mer ! »

Le retour au Cameroun pour certains membres de la Famille Otou

Il y a à peu près deux ans, Papa Otou prend sa retraite. Après avoir vécu plus de vingt ans à l’extérieur de son pays, lui, sa femme et deux de ses enfants, Gladys et Olivier, décident de se réinstaller dans leur pays natal. Gladys nous raconte ce qui l’a motivé à repartir vivre au Cameroun : « Je travaillais à Air Canada et je voyageais un peu partout dans le monde. Je me rendais compte que les réalités locales dans certains pays étaient assez dures. En fait, en voyageant, j’ai pris conscience que je pouvais vivre au Cameroun. Mais aussi, je voulais découvrir le Cameroun de l’intérieur. Lorsque je suis partie du Cameroun, j’avais 4 ans. Bien que nous y retournions tous les deux ans avec ma famille, je ne connaissais pas vraiment le Cameroun. Et, puis, certains de mes amis qui vivaient en Occident avaient décidé de revenir vivre au Cameroun et s’étaient trouvé un travail. Tout cela m’a décidé à retourner vivre au Cameroun ».

Fanny, Mylène et Jocelyne décident de rester au Canada

Mylène et Jocelyne décident de continuer leurs études au Canada et Fanny y commence sa vie professionnelle. Elle n’en oublie pas pour autant son pays d’origine. Elle nous parle de son attachement au Cameroun dans la vidéo ci-dessous.


Pour finir cette belle histoire, sachez que Gladys en deux ans de vie au Cameroun, a trouvé un travail et a rencontré son mari. Il ont aujourd’hui un beau petit garçon.

The end. Non, l’histoire continue ! Ici et ailleurs pour la famille Otou.