Fredi Britschgi est un citoyen du monde: Suisse quand il est en Suisse, Canadien lorsqu’il est au Québec, il a découvert le Canada pour la première fois à l’âge de 5 ans et a ensuite voyagé, d’un pays à l’autre, passant sur chaque continent des périodes assez longues pour se sentir un enfant des deux pays.

Aujourd’hui installé en Suisse, il nous parle de son histoire et de ce qui l’a convaincu de rester en Suisse après avoir longtemps hésité à s’y installer.

Ariane Genet de Miomandre est une auteure, scénographe et directrice artistique à la tête de Mythomanie, la compagnie de théâtre qui présentait, en octobre 2010, une pièce dont le titre a immédiatement attiré notre attention:L’étrangère.

L’étrangère, une histoire calquée sur le mythe grec de Médée, mais également largement inspirée par le voyage de son auteure au Burkina Faso, est portée par le personnage de Gaëlle Savoie, une journaliste qui, en voyage au Burkina Faso, crie à qui veut l’entendre, son indignation quant au quotidien des femmes burkinabé et va, telle une Médée en Afrique, jusqu’à commettre l’irréparable.

Être de retour sur un campus universitaire permet d’assister à des évènements intéressants. Je fais des rencontres enrichissantes et j’en apprends beaucoup. C’est ce qui est arrivé le 18 novembre dernier, lors de la semaine de l’éducation internationale. Durant une présentation intitulée « Promouvoir la citoyenneté mondiale », un de mes collègues étudiant à la maîtrise en administration publique, Khalid Loda, a parlé de son parcours d’étudiant au Maroc, en Angola, aux États-Unis et au Canada à la Rotonde de l’Institut français de l’Université de Regina.

La rencontre de Geneviève Saumier, artiste peintre, avec le Mexique s’est faite dans sa jeunesse. À peine sortie de l’adolescence elle décide d’aller au Mexique, apprend l’espagnol, y fait sa première rencontre avec sa culture et son peuple. De retour au Québec c’est ensuite par l’entremise de l’amour (une voie souvent empruntée par les voyageurs) qu’elle entre à nouveau en contact avec ce pays dans lequel elle finit par s’installer.

«Être d’ici et d’ailleurs», ou «Être ni d’ici, ni d’ailleurs». Tel est le sort de certains immigrants au Canada et dans bien d’autres pays. Que faire lorsque dans son pays d’accueil est toujours considéré comme un étranger, et que, parallèlement, dans son pays d’origine, on est perçu comme une personne «déconnectée» ?

La chronique des Canadiens de l’étranger nous amène cette fois-ci en Chine. Nous y rencontrons Mikael Charette: un avocat originaire de Montréal qui s’est installé à Beijing après avoir découvert le pays grâce à un premier séjour de recherche universitaire. Fasciné par sa culture et par les changements extrêmes que subit le peuple chinois, soumis à une croissance économique vertigineuse; il nous raconte son parcours, les difficultés de l’intégration ainsi que ses joies: Mikael qui se qualifie d' »oeuf » ou de « mauvais immigrant » a quand même adopté un style de vie qui lui rend, aujourd’hui, très difficile la réadaptation à son ancien chez soi: le Canada.

Lorsqu’on demande à Maryse Tétreault ce qui l’a amenée au Pérou, on ne peut qu’être, d’emblée, séduit par son histoire. « Comme beaucoup d’autres, c’était par amour. Amour pour le Pérou et amour pour un Péruvien. » Le lien de cette Québécoise avec le Pérou a été solidifié par plusieurs voyages dans le pays: d’abord en 1999 pour un projet d’initiation à la coopération internationale, puis pour un voyage de plaisir, ensuite pour un projet de recherche académique et enfin la rencontre qui a fait la différence… l’amour.

Nancy St-Onge n’en était pas à son premier voyage loin de son Québec d’origine lorsqu’elle a décidé d’aller s’installer en Suisse avec son conjoint. Maintenant à la Chaux-de-Fonds, une ville située à la frontière de la Suisse et de la France, c’est perchée à 1000 mètres d’altitude qu’elle vit et s’occupe de sa famille. Chaux-de-Fonds, ville au nom évocateur, à été inscrite au patrimoine mondial de l’UNESCO en 2009 et pour cause: son urbanisme a été largement influencé par sa principale industrie; celle de l’horologerie. Elle nous raconte son amour pour cette ville, pour la Suisse et ses magnifiques paysages, sa nature et bonne nourriture, ainsi que les liens qu’elle garde avec son Québec d’origine et ses projets à venir.

Nous sommes tous des étrangers et nous avons tous une histoire. Mais lorsqu’on parle « d’étrangers », avouons-le,  on a souvent tendance à penser à l’autre. Ce voisin qu’on ne connait pas: parfois il nous intrigue, il arrive qu’il nous fasse peur… souvent il nous fascine. Mais si l’autre est un étranger pour nous, nous sommes forcément, […]

L’impact de l’immigration est très profond sur ceux qui vont d’une rive à l’autre. Il est d’autant plus profond sur ceux qui se voient forcés de recevoir les immigrants, avec plus ou moins de préparation. Ils ne se sentent plus chez eux. D’autant plus quand les immigrants ont des demandes et voudraient être accommodés.

Comment vivent leur adolecence au Québec des jeunes aux origines étrangères? Ils sont nés à l’étranger et sont arrivés alors qu’ils étaient très jeunes avec leurs parents qui ont, par choix ou par obligation, du quitter leur pays d’origine.  Découvrez l’histoire, les expériences et surtout la maturité de trois jeunes qui se sont entretenus avec Annie Desrochers, animatrice de l’émission Ados-Radio sur les ondes de la Première Chaîne de Radio-Canada.

Le musicien sénégalais Zale Seck est tombé amoureux des paysages québécois et la vie qu’il s’y est faite lui ont inspiré deux disques. Boris Chassagne l’a rencontré pour l’émission Tam Tam Canada. Ils parlent de son expérience au Sénégal, de sa musique et surtout de son adaptation à la vie qu’il mène depuis maintenant 10 ans à Saint-Jérôme.

Mariam Diarra est une nouvelle arrivante originaire du Mali. Installée dans la ville de Québec, son cas est un exemple d’immigration réussie. Elle a décroché son emploi dans la vieille capitale avant même de fouler le sol canadien, et sa venue s’est faite dans le cadre du regroupement familial puisque son conjoint réside au Canada depuis quelques années.

L’étranger a des gros yeux mais il ne voit que ce qu’il connait déjà. C’est Éric Bertrand, auteur du livre « Mali, terre des hommes » qui m’apprend ce dicton malien. Il n’a vécu que quelques mois au pays d’Amadou Hampâté Bâ, mais il a eu le temps de s’imprégner de la sagesse de ses hommes, de la beauté de sa culture, de la chaleur de son peuple. Parti dans le cadre d’un stage de coopération interculturelle, Eric Bertrand est surtout parti à la découvert de lui-même dans une société complètement différente.

La naissance de mon premier enfant en décembre 2009 a constitué l’un des plus heureux évènements de ma vie. Cet évènement bouleversant a également marqué l’apparition d’une série de questions que je ne m’étais, évidemment, jamais posées auparavant. Par exemple, en berçant ma fille un soir neigeux de février, je me suis demandé comment élever une enfant née d’une mère anglophone d’origine canadienne et d’un père francophone d’origine béninoise. À l’embouchure de deux langues et de deux cultures, elle allait sans doute grandir au sein de celles, hybrides, que ma conjointe et moi avions créées, et apprendre de ces pays si différents.

« Bonsoir, j’aimerais l’addition s’il vous plaît. La serveuse m’a demandé de m’adresser au comptoir » dis-je au caissier en fon.

Je suis à Cotonou depuis quelques semaines et je me plais à m’adresser à tout le monde dans le dialecte le plus parlé au sud du Bénin. Malgré mes vingt ans d’absence du pays, je suis fier de maîtriser cette langue que j’ai apprise durant l’enfance.

L’organisme sans but lucratif, Mer et Monde, permet à des personnes âgées de 50 ans et plus de partir au Sénégal, dans la région de Thiès, ou au Honduras en Amérique Centrale pour découvrir un nouvel espace, une nouvelle culture mais surtout, pour les inviter à l’engagement solidaire et bénévole, au Canada et à l’étranger. C’est donc dans le cadre de ce programme de Séjours de Solidarité que Doris Proulx et son époux Bernard Alarie ainsi que Doris « Fatim » Gagnon sont partis au Sénégal en janvier 2010.

Eh, oui, la famille Otou, ce sont tous des Mopaya ! Si vous prenez le père, la mère et les cinq enfants, quatre filles et un garçon, tous ont migrés, certains plus tôt que d’autres !, à l’intérieur de l’Afrique subsaharienne mais aussi au-delà… au Canada. Je vous emmène au cœur de cette famille et […]

En septembre 2007, Ciriac Oloum s’installe au Canada. Sa femme et ses trois enfants le rejoindront un mois après. À travers l’histoire de Ciriac et de la malicieuse et belle Roxane, sa fille âgée de 8 ans, je vais vous faire découvrir leur migration, du Cameroun au Canada, à travers leurs yeux, leurs sensations…
Suivez-moi, je vous emmène au cœur des émotions d’un papa et de sa fille, de leur pays natal à leur pays d’adoption…

Joseph, je me rappellerai toujours la première fois que je l’ai vu. C’était chez un ami où je me trouvai pour une fin de semaine à Québec. Joseph venait tout juste d’arriver au Canada lorsque je le rencontrai chez cet ami dont il était le neveu. Ce qui tout de suite me frappa chez lui, c’est que derrière sa jeunesse, je percevais une grande maturité. Il me disait qu’il était chanceux car son oncle avait pu l’accueillir. Il n’était pas seul au Canada et, cela, il en avait pleinement conscience. De par l’expérience de son oncle qui vivait au Canada depuis plusieurs années, il apprenait à travers lui les « codes » du Canada, me disait-il. Nous avons discuté une paire d’heures, comme on dit au Québec ! Je vais vous raconter l’histoire de Joseph à travers une journée. Mais pas n’importe laquelle : celle qui marqua son départ du Cameroun. Un moment, une date que tout immigrant n’oublie presque jamais…

Vivre toute une vie sans passer, ne serait-ce qu’un jour, dans les souliers de l’étranger, est-ce possible?
La vie d’étrangère je la connais si bien que je l’aime et la revendique. Il y a, je trouve, quelque chose de romantique dans la situation d’étranger. Cette position d’outsider qui parvient à s’intégrer, à la sueur de son front, à force de d’adaptation, changement d’accent, d’habitudes, de réalités… La majeure partie de ce travail se fait avec le cœur, les sentiments, la passion pour ce nouveau projet de vie qui nous a mené ailleurs; loin de nos réalités, de nos facilités. L’étranger; celui qui un instant porte les couleurs de son pays, l’instant d’après arbore le blason de son intégration, comme un caméléon en constante adaptation, comme si c’était tout naturel…

Ryad Assani-Razaki est un mopaya; un étranger… Originaire du Bénin, il y naît et y grandit avant de le quitter pour aller continuer ses études en Amérique du Nord. Il passe en Caroline du Nord, au Québec, y termine son cursus, puis va s’installer en Ontario où il exerce la profession d’informaticien. En 2009 il publie Deux Cercles, un recueil de nouvelles. Ce sont onze histoires inspirées des rencontres, conversations et expériences de Ryad Assani-Razaki. Il y est question des épreuves et difficultés que vivent des personnes qui tentent de s’intégrer alors qu’elles sont en perte de repères dans un environnement qui n’a rien de connu… Lorsque le projet Mopaya est né j’ai immédiatement pensé à lui: à sa plume et à son intérêt pour les autres. Lorsque je lui en ai parlé,il était tout aussi enthousiaste que moi et, l’homme de lettres qu’il est, a immédiatement mis sur papier quelques histoires qui lui sont venues en tête, inspirées par Mopaya, les enfants, l’étranger.

Avant de venir récemment s’installer au Canada, Godefroy Chabi a vécu deux ans à Alexandrie en Égypte pour y pousuivre ses études. Mais ne vous y méprenez pas, Godefroy ne nous parlera pas des pyramides et de toutes ces grandeurs qui font la beauté de cette ville… Mais de ce qu’il a appris lors de cette première migration en terre africaine et de ce qui l’a aidé dans sa deuxième migration au Canada.