Judith Jasmin, un des piliers du journalisme québécois

20110926_026Un pavillon de l’Université du Québec à Montréal porte son nom, c’est dire l’influence qu’a eu Judith Jasmin sur bien des québécois, surtout des femmes.

Ce pavillon abrite  entre autres la Faculté des arts, la Faculté de communication, l’École des arts visuels et médiatiques et l’École des médias.

Née en banlieue de Montréal en 1916, Judith Jasmin s’est d’abord fait connaître comme comédienne, dès 1938, dans un feuilleton radiophonique.  À l’emploi de Radio-Canada, elle est aussi réalisatrice.  Au printemps 1947, elle commence à travailler au Service international.  En 1951, aux côtés de René Lévesque, elle couvre le voyage au Canada de la princesse Élisabeth et du duc d’Édimbourg.  Elle anime aussi plusieurs émissions, dont le Coin des auditeurs.

En 1951,  la vedette française du music-hall, Maurice Chevalier, répond aux questions de la jeune journaliste lors d’un passage à Montréal.

Elle demeurera au Service international quelques années avant de faire le saut à la radio nationale et à la télévision. À partir de 1959, elle se démarque par ses reportages à l’étranger et devient la première femme à s’imposer comme grand reporter.

En 1966, elle est nommée correspondante aux Nations-Unies à New York et première correspondante à l’étranger du réseau d’État.  Considérée comme une pionnière du journalisme politique et de la presse électronique, elle recevra, en 1972,  la plus haute distinction du journalisme québécois, le prix Olivar-Asselin et depuis 1975, un prix de journalisme portant son nom est décerné annuellement.

Judith Jasmin n’est plus depuis 1972.

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