On conseille aux Canadiens de ne pas manger plus de 450 grammes ou une livre de viande rouge par semaine.

On conseille aux Canadiens de ne pas manger plus de 450 grammes ou une livre de viande rouge par semaine.
Photo Credit: ISTOCK

Le poignard de la viande rouge sur la santé des Canadiens

Dans une étude publiée en décembre dernier dans la revue Proceedings of the National Academy of Sciences, des chercheurs ont pour la première fois décrit en détail en quoi la viande rouge pouvait s’avérer nocive pour l’humain.

Viande de boeuf
Trois pièces de viande de boeuf. © iStockphoto

Dans ce rapport, les scientifiques expliquent que le corps réagit à l’ingestion de la viande comme à un corps étranger et provoque une réaction immunitaire toxique.

Selon cette étude du Centre international de recherche sur le cancer (CIRC), la consommation de viandes rouges et transformées augmente en autre les risques de développer le cancer colorectal.

Chaque portion de 50 grammes de viande transformée consommée quotidiennement (l’équivalent d’une petite tablette de chocolat) augmente le risque de cancer colorectal de 18 %.

Le groupe de 22 chercheurs, provenant d’une dizaine de pays, a analysé quelque 800 études sur le cancer pour parvenir à la conclusion aussi que la consommation de viandes serait également liée aux cancers du pancréas et de la prostate.

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Une autre enquête sonne l’alarme

Du boeuf en étalage
Du boeuf en étalage © CBC

Si vous devez absolument faire le plein de protéine (c’est une condition essentielle à la vie humaine), mieux vaut vous alimenter de protéines d’origine végétale plutôt qu’animale .  C’est ce qu’ avance pour sa part une étude publiée tout récemment dans le Journal de l’Association médicale américaine de médecine interne.

Des chercheurs de l’Université Harvard en arrivent à cette conclusion après s’être penchés sur la consommation de protéines de 131 342 infirmières et d’autres travailleurs de la santé pendant une période variant de 26 à 32 ans.

Chez ces participants, les chercheurs ont constaté qu’une hausse de 10 % de la consommation de protéines animales ferait augmenter de 2 % les risques de mortalité en général et de 8 % les risques de mort cardiaque.

Inversement, une hausse de 3 % de la consommation de protéines végétales chez ces mêmes personnes ferait diminuer de 10 % les probabilités de mortalité en général et de 12 % les risques de mort cardiaque.

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RCI avec la contribution de Doris Labrie, Martine Blanchard, Yves-Gérard et Francis Reddy de Radio-Canada

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