Voiture électrique en mode recharge
Photo Credit: Radio-Canada

Est-ce que la voiture électrique serait un remède au déficit commercial du Québec? Selon l’IVI, c’est oui, absolument!

« Actuellement, le Québec importe du pétrole. Étonnamment, la courbe du déficit commercial du Québec fluctue selon le montant du coût du pétrole importé. En 2013, nous importions près de 15 milliards de dollars de pétrole et nous avions un déficit commercial de l’ordre de 17 ou 18 milliards de dollars. En 2015, on a importé neuf milliards en pétrole et nous avions un déficit commercial de huit milliards. Pour éviter de voir augmenter à nouveau le déficit québécois, c’est de réduire la consommation de pétrole. »

Stéphane Pascalon, coordonnateur de projets, à l’Institut du véhicule innovant.

Stéphane Pascalon « roule électrique » depuis plus de quatre ans. Au début de cette expérience, il s’est rendu en Californie avec sa voiture électrique. Oui, il lui a fallu du temps, beaucoup de temps. S’il refaisait le voyage aujourd’hui, il y arriverait en un temps comparable à celui que prendrait un conducteur de voiture à essence.

Au-delà de l’anecdote, le changement d’une voiture à essence vers voiture électrique, surtout dans le contexte québécois où plus de 95% de l’énergie générée est « propre », est vraiment un geste écologiquement sensé et économiquement sage.

Si, à l’achat, une voiture électrique coûte plus cher qu’une à essence, dès les 25 000 km parcourus, le gain passe en sa faveur.

L’avantage sociétal

L’utilisation à plus grande échelle de la voiture électrique pourrait faire fondre de 100 millions de dollars par année le déficit commercial du Québec en réduisant sa dépendance au pétrole.

Stéphane Pascalon, (www.ivisolutions.ca)

« Si nous partons du principe qu’il y a 10 milliards par année qui passent en importation de pétrole, et qu’on met ce montant en lien avec l’ensemble des voitures électriques, 1 % de ces 10 milliards représentent 100 millions d’économies. »

Autonomie, plaisir de conduire, réduction des coûts au consommateur, disponibilité des véhicules, etc., l’Institut du véhicule innovant a pour mission d’aider les PME dans le domaine des transports.

Stéphane Pascalon y est coordonnateur de projets, il lui en faudrait beaucoup pour retourner au moteur à explosion interne. Selon lui, la voiture électrique, quel que soit le modèle de la Nissan Leaf à la Tesla S en passant par tous les autres, c’est la solution au déficit commercial du Québec.

Écoutez

Un exemple :

Conception d’une navette 100 % électrique pour l’aéroport de Calgary

http://www.ivisolutions.ca/realisations/

Pour en savoir plus :

Comment faire avancer plus rapidement la voiture électrique

La voiture électrique, d’un marché de niche à un marché de masse

Voitures électriques : plusieurs obstacles demeurent pour les acheteurs potentiels

Catégories : Économie, Internet, sciences et technologies
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