Le premier ministre Justin Trudeau a réussi à éviter, mercredi au sommet de l’OTAN, la mauvaise humeur de Donald Trump. Les deux dirigeants se sont rencontrés de manière informelle pour discuter des irritants commerciaux nord-américains.
Rappelons que le mois dernier, à l’issue du Sommet du G7 dans Charlevoix au Québec, le président américain avait accusé sur Twitter Justin Trudeau d’être « très malhonnête et faible ».
Au cours de la réunion bilatérale officieuse, les deux parties ont discuté de l’ALENA, y compris de commerce, confirme le bureau du premier ministre sans apporter d’autres précisions. Trudeau et Trump ont également discuté du nouveau président mexicain, Andres Manuel Lopez Obrador.
Un responsable a qualifié la conversation à huis clos de « positive ».
Un premier ministre qui s’éloigne de la ligne de feu
Le premier ministre Justin Trudeau, le ministre de la Défense Harjit Sajjan et la ministre des Affaires étrangères Chrystia Freeland participent à la séance de travail du Conseil de l’Atlantique Nord au sommet de l’OTAN à Bruxelles, en Belgique, le mercredi 11 juillet 2018. (Sean Kilpatrick / Canadian Press)
Les deux dirigeants ont donc évité une confrontation publique mercredi. Mais pendant une séance photo, Justin Trudeau a semblé se tenir à l’écart pendant que Trump discutait avec d’autres dirigeants, dont la Britannique Theresa May et le secrétaire général de l’OTAN, Jens Stoltenberg.
Où est Justin Trudeau? Photo AFP.
Lors du sommet qui prend fin jeudi, Trump a dirigé sa colère cette fois contre la chancelière allemande Angela Merkel, accusant son pays d’être « totalement contrôlé par la Russie » parce que l’Allemagne a un accord de pipeline avec Moscou.
Merkel a répondu en insistant sur le fait que l’Allemagne est maître de ses propres décisions politiques.
Le communiqué final du sommet a été publié par les pays membres de l’OTAN la veille de la clôture. Signé par les 29 dirigeants des pays membres, il réaffirme l’engagement inébranlable de l’alliance militaire à voir les États consacrer 2 % de leur PIB aux dépenses militaires d’ici 2024.
Les prévisions de dépenses du gouvernement Trudeau indiquent toutefois que le budget de la défense n’atteindra que 1,4 % du PIB d’ici 2024 au Canada.
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RCI avec La Presse canadienne, CBC et Radio-Canada
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