Choc des idées

Choc des idées
Photo Credit: IS / iStock

Québécois: sommes-nous devenus frileux face à l’adversité et au combat politique?

Un des traits sociologiques du Québécois moyen est son aversion pour la discorde. Une expression du langage populaire teinte souvent nos commentaires et, par extension, nombre de nos objections : « Moi, j’aime pas ça la chicane.»

Le Québécois moyen aura souvent tendance à se retirer d’une confrontation, du choc des idées, des divergences de points de vue.

Est-ce un trait essentiellement québécois? Souffrons-nous de « chicanite » plus ou moins aiguë?

Pas vraiment selon le Dr Julie Boivin, sociologue. Selon elle, ce trait de caractère émanerait d’un profond marquage de société.

Dans un texte paru  ce lendemain d’élection provinciale au Québec dans le quotidien La Presse de Montréal, Julie Boivin souligne que « ce long processus de civilisation a réduit considérablement notre capacité à supporter la critique, le débat et l’opposition. »

Est-ce que nous avons été fragilisés par le lent processus de civilisation qui nous a mené des guerres du Moyen Âge à aujourd’hui? Sommes-nous devenus intolérants devant le débat, essentiel dans l’arène politique? Comprenons-nous vraiment, malgré le niveau atteint de civilisation de notre société, que la politique est une arène très souvent théatrâle?

Julie Boivin est professeur de sociologie au Collège André-Laurendeau à Montréal. Elle est l’invitée au micro de Raymond Desmarteau.Écoutez

Catégories : Politique, Société
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