Les conservateurs sortent la hache des compressions, mais les libéraux déterrent les erreurs conservatrices d’autrefois.
Il ne se passe pas une journée depuis le lancement il y a huit jours de la campagne électorale en Ontario sans une promesse de compression majeure de la part du chef conservateur Tim Hudak dont la formation politique n’a pas détenu le pouvoir en Ontario depuis plus de 10 ans.
Tim Hudak abolirait les programmes de créations d’énergie verte; congédierait 110 000 fonctionnaires; abolirait des programmes de prêt et bourse étudiants; augmenterait le nombre d’élèves par classe; diminuerait le nombre d’enseignants; éliminerait le crédit d’impôt pour l’aménagement du logement axé sur le bien-être pour les aînés et, il tuerait dans l’œuf la promesse des libéraux de financer un premier traitement de procréation assistée pour les couples infertiles.
En plus, un gouvernement conservateur ontarien de Tim Hudak diminuerait de près de 10 % les impôts des contribuables et créerait un million d’emplois!
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Le conservateur ontarien Tim Hudak met de l’avant des propositions risquées
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Rire et délire…
- Le chef du Parti vert de l’Ontario, Mike Schreiner, a tourné en dérision l’ambition du conservateur Tim Hudak de créer un million d’emplois en soulignant qu’il n’y avait que 555 000 chômeurs dans la province au mois d’avril.
- Puis, Mike Schreiner a fait référence à l’intention des conservateurs d’abolir 100 000 postes dans la fonction publique : « Je devine que ce chiffre grimpera à 655 000, lorsqu’il aura supprimé ces 100 000 postes. »

Les deux autres partis réagissent au plan d’austérité des conservateurs
La chef libérale Kathleen Wynne et l’actuelle première ministre rétorque que le plan conservateur replongerait la province en récession et qu’il évoque l’époque du premier ministre conservateur Mike Harris dans les années 90.
Ces réformes de Mike Haris et les compressions effectuées dans le désordre et l’empressement avaient causé beaucoup de remous et d’effets indésirables dont beaucoup d’électeurs se souviennent encore.
Les libéraux joue la carte du déficit, Les conservateurs jouent le tout pour le tout et le troisième parti, celui des nouveaux démocrates (NPD), tente lui de jouer entre les deux : face à des conservateurs très à droite et des libéraux très à gauche, ce parti de gauche tente curieusement de se placer au centre. Mais il glisse dans les sondages : plus que 22 % d’appuis des électeurs.
Aide-mémoire
- Un sondage Forum Reseach révèle une remontée marquée depuis 10 jours du parti libéral de la première ministre Kathlyn Wynn dans les intentions de vote (38 %) contre les conservateurs (33 %). Les appuis pour le NPD restent inchangés à 21 %.
- Plus de 60 % des Ontariens ne sont pas d’accord avec la promesse de Tim Hudak d’abolir 100 000 postes dans le secteur public et parapublic.
- Selon ce sondage, les libéraux formeraient un gouvernement majoritaire si des élections avaient lieu aujourd’hui.
- La marge d’erreur du sondage est de +/- 3 %, 19 fois sur 20.
Liens externes
Les conservateurs possiblement majoritaires – Radio-Canada
Ontario: Kathleen Wynne déclenche des élections – Le Devoir
Élection générale ontarienne de 2014 – Wikipédia
Les élections en Ontario – Gouvernement de l’Ontario
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