L'auteur de la tuerie de Santa Barbara circulait à bord d'une BMW noire lors de deux fusillades qui ont tué six personnes, avant que sa voiture n'emboutisse un véhicule qui était garé. Photo Credit: Phil Klein / Reuters
Massacre misogyne à Santa Barbara : le Canada n’est pas à l’abri
Un jeune Canadien originaire de la capitale canadienne est l’une des six victimes de l’horrible fusillade perpétrée vendredi dernier sur la côte ouest de la Californie sur le campus de l’Université de la Californie.
Des fleurs reposent en ce moment sur le trottoir près de la résidence de l’étudiant canadien George Chen. Ses parents se sont rendus sur ce site commémoratif improvisé et dédié aux victimes, lundi soir, et ils ont inscrit leurs noms à la craie sur le trottoir.
George Chen étudiait en informatique et était considéré par tous comme un jeune homme doux, qui aimait travailler avec les enfants.
Aide-mémoire
Un meurtre misogyne en série qui visait les femmes
Le tireur suspect, Elliot Rodger, 22 ans qui s’est suicidé après la tuerie a mis 10 minutes à commettre son crime d’une violence inouïe.
Durant ce temps l’homme armé a circulé dans la communauté balnéaire d’Isla Vista dans une folie meurtrière qui reproduisait des menaces verbales qu’il avait formulées plus tôt à l’endroit des femmes dans une vidéo affichée sur YouTube le soir même
En plus des six morts, au moins 13 personnes ont été blessées, dont 8 par balle.
Cette sordide affaire de tuerie misogyne à Santa Barbara vient rappeler aux Canadiens d’autres moments noirs dans notre propre société en ce qui concerne la violence faite aux femmes dans nos propres universités canadiennes.
Le Canada a connu notamment la tragédie de l’école Polytechnique de Montréal où un autre tireur fou misogyne s’était mis à trier les femmes des hommes dans son élan meurtrier.
Plus récemment, la Fédération canadienne des étudiantes et étudiants a fait mention de divers sondages réalisés auprès d’étudiants de sexe masculin qui semblaient révéler des attitudes très problématiques.
Dans un de ces sondages, 60 pour cent des Canadiens de sexe masculin ayant l’âge de fréquenter un collège soutenaient qu’ils commettraient une agression sexuelle s’ils étaient convaincus qu’ils ne se feraient pas prendre.
Le centre Oasis Centre des femmes de Toronto dans la province de l’Ontario organise différentes activités afin de promouvoir le mois de mai – mois de sensibilisation contre les agressions à caractère sexuel. dans le Grand Toronto. C’est le seul centre francophone dans le Grand Toronto qui sert les femmes francophones victimes de violence.
L’organisme a réalisé des minis capsules sonores d’une minute chacune qui expliquent ce qu’est l’agression à caractère sexuel, une campagne qui vise à sensibiliser les victimes et le public.
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