Des chercheurs canadiens de Halifax au Nunavut participent à une enquête mondiale, un projet qui a pour but de comprendre les mécanismes inhérents aux plus petits êtres vivants des océans.
Invisibles à l’œil nu, les microbes, bactéries, virus et micro algues sont essentiels tant à la vie dans les océans qu’ailleurs sur Terre.
Le Dr. Julie LaRoche est professeur de biologie à l’Université Dalhousie de Halifax en Nouvelle-Écosse elle affirme que « ce sont là essentiellement les petits moteurs qui font que le monde est monde. » Le Dr LaRoche dirige également la chaire de recherche du Canada en génomique microbienne marine et en biochimie.
« Quand vous songez à ce qu’est une bactérie, vous avez toujours en tête que cet organisme peut vous rendre malade, qu’il peut rendre votre nourriture impropre à la consommation. Mais, en fait, les bactéries sont très utiles pour l’environnement. Elles ont toutes des fonctions spécifiques, de fonctions de recyclage des nutriments dans le sol ou dans les océans. »
« De plus, plusieurs bactéries ont des capacités de photosynthèse. Comme elles sont à la base de la chaîne alimentaire, elles produisent toute la nourriture qui sera éventuellement consommée par les poissons. »
Le Pr LaRoche fait partie de ces chercheurs qui participent à l’événement Ocean Sampling Day (Trad.: journée d’échantillonnage des océans), une action mondiale concertée qui s’est déroulée samedi dernier, jour du solstice d’été, sur plus d’une centaine de sites sur Terre dont trois au Canada.
Selon la porte-parole de l’Université Dalhousie, Nikki Comeau, les chercheurs des université canadiennes et américaines voulaient également recueillir des échantillons d’eau au Manitoba et au Nunavut.
Le projet dans son ensemble est coordonné par deux universités européennes, l’Université Jacobs en Allemagne et l’Université d’Oxford en Grande-Bretagne.
Une fois colligée, toute l’information sera disponible en ligne et cartographiée de sorte que les microbes recueillis puissent être localisé là où ils se trouvent dansa les océans.
« En fait, nous voulons établir un tracé de base de la diversité microbienne que l’on retrouve présentement dans les océans, » ajoute le Dr. LaRoche.
Elle et son équipe ont recueilli des échantillons en plusieurs endroits et profondeurs au nord-ouest du port de Halifax.
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