Ken Wilde

Ken Wilde
Photo Credit: Radio-Canada

Des sans-abri sous la tente tout juste aux limites d’Edmonton

Une vieille tente vert lime trône paisiblement parmi les arbres à moins de vingt mètres de l’autoroute très achalandée Yellowhead tout juste à la limite d’Edmonton en Alberta.

C’est là que vit Ken Wilde.

L’homme de 63 ans a choisi cet endroit incongru, car il ne veut pas se retrouver dans un refuge, à dormir avec des centaines d’inconnus.

Bien qu’il conçoive son choix « d’embarrassant », il avoue n’avoir pas d’autre endroit où aller.

Une vieille tente vert lime trône paisiblement parmi les arbres à moins de vingt mètres de l’autoroute très achalandée Yellowhead tout juste à la limite d’Edmonton en Alberta.
Une vieille tente vert lime trône paisiblement parmi les arbres à moins de vingt mètres de l’autoroute très achalandée Yellowhead tout juste à la limite d’Edmonton en Alberta. © Radio-Canada

« Je suis handicapé, je suis divorcé, mon fils a été tué, j’ai connu la dépression.  C’est très difficile de se relever. »

Ken Wilde fait partie de ces personnes – plus on moins une centaine – qui vivent dans des campements de fortune aux limites de la capitale albertaine, selon l’organisme Boyle Street Outreach Team qui s’occupe des chèques d’aide sociale pour les SDF.

Aidan Inglis, responsable du Boyle Street Outreach Team, souligne que de nombreuses personnes de cette clientèle fragile doivent faire face à des problèmes complexes, rendant difficile la possibilité de leur trouver un logement.

« Il faut du temps, de la patience, dit-il, quand on est à construire une relation basée sur la confiance afin d’arriver à mettre sur pied une alternative viable et possible pour loger une personne comme Ken. »

Avec l’hiver qui est à nos portes, les refuges pour SDF du centre-ville sont à préparer activement l’offre de logement pour un plus grand nombre de SDF.

Cet été, près de 550 personnes en moyenne logeaient chaque nuit à la Hope Mission. Le refuge a une capacité maximale de 750 lits. On s’attend à dépasser ce nombre dès les premiers froids et on devra trouver une pièce pour recevoir le trop-plein.

Edmonton connaît des hivers très rudes.

 

Catégories : Santé, Société
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