Les beaux rêves de l’Association canadienne de l’énergie éolienne pourraient se changer en réveil brutal.
Une annonce au premier abord impressionnante a été faite à l’occasion du 30e Congrès annuel de l’Association canadienne de l’énergie éolienne (CanWEA), qui se tenait cette semaine pendant deux jours à Montréal.
La compagnie GE a révélé qu’elle venait tout juste d’ériger sa 1 500e éolienne au Canada, ce qui porte la puissance éolienne totale de GE à deux gigawatts.
C’est l’équivalent de l’énergie nécessaire pour alimenter plus de 435 000 foyers canadiens. Cela peut sembler impressionnant, mais l’énergie éolienne se heurte à des vents contraires émanant de la population qui ne veut pas de ses tours géantes à hélice dans leur court arriéré.
La réalité moin rose derrière les beaux discours verts
En ce moment, seulement 3% des besoins énergétiques au Canada sont comblés par l’éolien. Alors que plusieurs provinces sont en train de redéfinir leurs stratégies énergétiques, les acteurs de l’industrie éolienne se demandent comment assurer la croissance de leur filière.
En vérité au Québec par exemple, sans des appuis financiers massifs du gouvernement québécois, des appuis fortement critiqués, cette industrie serait nul doute en perte de vitesse.
Il y a le bruit des vibrations sourdes dont on mesure encore difficilement l’impact sur la santé, mais que beaucoup de citoyens à proximité de tours éoliennes jugent réelles.
Il y a l’emprunte énergétique de fondre tout ce métal et couler tout ce ciment pour mettre au monde ces hélices géantes.
Il y a le coût véritable au trésor public qui est souvent dans le rouge de tous ces emplois prétendument verts qu’on tente de cultiver en autre pour les besoins de nos exportations…
Puis, il y a les oiseaux et les chauffe-souris qui se feraient décapiter ou asphyxier par le passage des hélices dont les bouts métalliques peuvent atteindre les 280 km/h.
Le saviez-vous?
Une affaire de mathématique
La vitesse de rotation des éoliennes paraît très lente à l’oeil des êtres humains ou des oiseaux. Erreur!
Dans le cas d’une éolienne équipée de pales de 50 mètres de long tournant à 15 tours par minutes, le bout des pales se déplace à plus de 280 km/h.
Ce qui « fauche » les chauffes souris dans neuf cas sur dix ce ne sont pas les collisions avec ces pales, mais surtout les baisses de pression, les « barotraumatismes », causés par le déplacement des pales.
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