Cette première dans l'histoire spatiale pourrait mener à des expériences pour mieux comprendre les débuts de notre système solaire. On pense que les comètes, qui sont des blocs de glace et de roches, auraient apporté l'eau sur la Terre. Ce montage photo montre l'engin atterrisseur Philae de la sonde Rosetta à la surface de la comète 67P / Churyumov-Gerasimenko. (Agence spatiale européenne / Associated Press)
Transmissions stellaires depuis une comète grâce au génie canadien
Le robot européen Philae s’est posé mercredi sur le noyau d’une comète, continue de transmettre vers la terre à 500 millions de km de distance des photos et données.
« C’est un grand pas pour la civilisation humaine », commentait Jean-Jacques Dordain, directeur général de l’ESA, l’Agence spatiale européenne.
Il aurait aussi pu ajouter qu’il s’agit d’un autre pas-de-géant pour l’industrie spatiale canadienne qui s’est déssinée une présence de premier plan non seulement en robotique, mais aussi en communication par satellite.
Le robot-laboratoire Philae parvient à faire ces transmissions stellaires et à relayer une série de données grâce à des percées technologiques canadiennes mises au point par une entreprise de la Saskatchewan dans l’ouest du Canada : SED Systems
SED Systems de Saskatoon a mis sur pied trois antennes terriennes gigantesques qui permettent de communiquer avec le robot Philae sur la comète Tchouri.
Vers la fin des années 2100, l’astéroïde Bennu, découvert en 1999, risque d’entrer en collision avec la Terre. D’ici là, la sonde spatiale OSIRIS-REx de la NASA ira étudier l’astéroïde. Il est prévu d’en rapporter un échantillon sur terre aux fins d’analyses.
Le Canada contribuera à cette mission en produisant un système de cartographie laser ultraperfectionné. Fabriqué, assemblé et mis à l’essai par les entreprises MacDonald-Dettwiler et Optech, l’altimètre servira à créer des cartes 3D de Bennu pour aider l’équipe de mission à choisir le lieu où l’engin spatial prélèvera son échantillon.
En échange de la production de l’altimètre, l’Agence spatiale canadienne (ASC) disposera de 4 % de l’échantillon rapporté sur Terre.L’altimètre OLA devrait être livré à la NASA d’ici novembre 2015 pour être intégré à l’engin spatial.
C’est en septembre 2016 que le lancement d’OSIRIS-REx aura lieu. Il est prévu que l’engin spatial atteigne Bennu vers la fin de 2018 et qu’il rapporte l’échantillon sur Terre en 2023.
Pour des raisons indépendantes de notre volonté et, pour une période indéterminée, l'espace des commentaires est fermé. Cependant, nos réseaux sociaux restent ouverts à vos contributions.
Pour des raisons indépendantes de notre volonté et, pour une période indéterminée, l'espace des commentaires est fermé. Cependant, nos réseaux sociaux restent ouverts à vos contributions.