Cette première dans l'histoire spatiale pourrait mener à des expériences pour mieux comprendre les débuts de notre système solaire. On pense que les comètes, qui sont des blocs de glace et de roches, auraient apporté l'eau sur la Terre. Ce montage photo montre l'engin atterrisseur Philae de la sonde Rosetta à la surface de la comète 67P / Churyumov-Gerasimenko.  (Agence spatiale européenne / Associated Press)

Cette première dans l'histoire spatiale pourrait mener à des expériences pour mieux comprendre les débuts de notre système solaire. On pense que les comètes, qui sont des blocs de glace et de roches, auraient apporté l'eau sur la Terre. Ce montage photo montre l'engin atterrisseur Philae de la sonde Rosetta à la surface de la comète 67P / Churyumov-Gerasimenko. (Agence spatiale européenne / Associated Press)

Transmissions stellaires depuis une comète grâce au génie canadien

Une première dans l’histoire spatiale que l’on doit au Canada à 500 millions de km de distance.

Image de la comète Tchourioumov-Guérassimenko prise à une distance d’environ 3 km par le robot Philae pendant son approche, le 12 novembre.
Image de la comète Tchourioumov-Guérassimenko prise à une distance d’environ 3 km par le robot Philae pendant son approche, le 12 novembre. © PC/AP/ESA

Le robot européen Philae s’est posé mercredi sur le noyau d’une comète, continue de transmettre vers la terre à 500 millions de km de distance des photos et données.

« C’est un grand pas pour la civilisation humaine », commentait Jean-Jacques Dordain, directeur général de l’ESA, l’Agence spatiale européenne.

Il aurait aussi pu ajouter qu’il s’agit d’un autre pas-de-géant pour l’industrie spatiale canadienne qui s’est déssinée une présence de premier plan non seulement en robotique, mais aussi en communication par satellite.

Le robot-laboratoire Philae parvient à faire ces transmissions stellaires et à relayer une série de données grâce à des percées technologiques canadiennes mises au point par une entreprise de la Saskatchewan dans l’ouest du Canada : SED Systems

SED Systems de Saskatoon a mis sur pied trois antennes terriennes gigantesques qui permettent de communiquer avec le robot Philae sur la comète Tchouri.

Écoutez

Un autre astéroïde dans la mire du Canada

Vers la fin des années 2100, l’astéroïde Bennu, découvert en 1999, risque d’entrer en collision avec la Terre. D’ici là, la sonde spatiale OSIRIS-REx de la NASA ira étudier l’astéroïde. Il est prévu d’en rapporter un échantillon sur terre aux fins d’analyses.

Le Canada contribuera à cette mission en produisant un système de cartographie laser ultraperfectionné. Fabriqué, assemblé et mis à l’essai par les entreprises MacDonald-Dettwiler et Optech, l’altimètre servira à créer des cartes 3D de Bennu pour aider l’équipe de mission à choisir le lieu où l’engin spatial prélèvera son échantillon.

En échange de la production de l’altimètre, l’Agence spatiale canadienne (ASC) disposera de 4 % de l’échantillon rapporté sur Terre.L’altimètre OLA devrait être livré à la NASA d’ici novembre 2015 pour être intégré à l’engin spatial.

C’est en septembre 2016 que le lancement d’OSIRIS-REx aura lieu. Il est prévu que l’engin spatial atteigne Bennu vers la fin de 2018 et qu’il rapporte l’échantillon sur Terre en 2023.

Photo prise par Philae à 16 km de la comète « Tchouri », pendant sa phase d'approche, le 12 novembre
Photo prise par Philae à 16 km de la comète « Tchouri », pendant sa phase d’approche, le 12 novembre © ESA/Rosetta/Philae/CIVA

Le saviez-vous?

Philae va mourir sur place perdu dans l’espace

  • Le robot peut tenir 60 heures avec sa pile au lithium mais crâce à ses panneaux solaires, il pourrait survivre quelques semaines de plus.
  • La comète Tchouri file cependant à 18 kilomètres par seconde vers la région du soleil.
  • Dès la Mi-mars, on estime donc qu’il fera trop chaud et que Philae ne pourra plus fonctionner normalement.
  • Le petit robot restera sur la comète pour toujours, jusqu’à ce que cette dernière entre en collision avec un objet stellaire…
    Le robot Philae amorçant sa descente de 7 heures vers la surface de la comète.
    Le robot Philae amorçant sa descente de 7 heures vers la surface de la comète. © ASE

Liens externes

Philae se pose sur la comète Tchourioumov-Guérassimenko – Radio-Canada 

« Philae » entre dans l’histoire spatiale – Le Devoir 

Saskatoon firm has role in historic comet visit – Global

Historic Philae comet landing has Canadian connection – CBC News 

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