Vivre avec un handicap à l'ère du 2.0

Travailler avec un handicap à l'ère du 2.0 est pourtant plus facile que jamais.
Photo Credit: IS / egeeksen

Moins de la moitié des deux millions de Canadiens ayant un handicap ont un emploi

En 2011, 49 pour cent des Canadiens âgés de 25 à 64 et handicapés était au travail comparé à un taux de placement de 79 % parmi la population générale en âge de travailler.

Les données de Statistique Canada, notre agence nationale de la statistique, indiquent que les Canadiens handicapés trouvent qu’il est toujours beaucoup plus difficile aujourd’hui pour eux de trouver un emploi. Même ceux qui ont décroché un travail gagnent beaucoup moins que les autres Canadiens.

Le rapport de l’agence de statistique national publié mercredi coïncidait avec la Journée internationale des personnes handicapées, une journée sanctionnée par l’ONU pour sensibiliser les citoyens aux sorts des personnes handicapées.

« Les Canadiens handicapés comprennent tous ceux qui ont un handicap physique ou mental lié à vue, l’ouïe, la mobilité, la souplesse, la dextérité, la douleur, l’apprentissage, le développement, les troubles psychologiques, mentaux ou de la mémoire », explique l’agence.

Environ deux millions de personnes à travers le Canada tombent dans cette catégorie – environ 11 % de la population totale du Canada pour ce groupe d’âge.

D’une manière générale, plus l’incapacité est sévère, moins un individu obtiendra travail.

Les Canadiens avec une incapacité légère ont un taux d’emploi de 68 pour cent. Celles avec une incapacité modérée travaillent dans 54 % des cas. Mais ceux qui ont un handicap grave ou sévère ne travaillent que dans 42 % à 26 % des cas.

Parmi ceux qui ont une incapacité sévère ou très sévère et moins d’un diplôme d’études secondaires, le taux d’emploi était que de 20 pour cent. Cela se compare à un taux d’emploi de 65 % chez les Canadiens non handicapés qui n’ont pas terminé leurs études secondaires.

Le saviez-vous?

L’éducation au Canada fait une différence

  • Les personnes handicapées ayant un diplôme universitaire semblent augmenter leurs chances de trouver un emploi.
  • Léducation est clairement un facteur d’employabilité dans tous les groupes, et les chiffres suggèrent que c’est particulièrement vrai pour les Canadiens handicapés.
  • Les taux d’emploi pour les diplômés universitaires ayant une incapacité légère, modérée et sévère ne sont pas loin de celui des personnes sans incapacité – les taux pour toutes les catégories se situent entre 77 et 83 pour cent.
  • Mais le taux d’emploi des diplômés avec une incapacité très sévère est inférieur à 59 pour cent.

Tout est possible à l’ère numérique

Diane Bergeron, directrice nationale des relations gouvernementales a l’INCA (l’Institut national canadien des aveugles), estime que le principal problème des personnes ayant de problèmes de vision est le fait qu’elles soient vues comme des personnes qui ne peuvent pas faire le travail, ou que le lieu de travail devra être transforme a grand frais pour les accueillir.

« Les gens pensent que si je n’ai pas mes yeux, je ne pourrai pas faire tout le travail comme utiliser l’ordinateur ou lire des fichiers. Mais ce qu’ils ne pensent pas c’est qu’il y a des d’ordinateurs parlants – la technologie a ouvert le monde de nous faire participer. »

« Les employeurs me disent toujours que leur employé idéal a des compétences comme la réflexion stratégique, la résolution de problèmes, le dynamisme et la passion », dit-elle. Ce sont les types de compétences que les personnes aveugles ont en abondance, car elles ont besoin de les utiliser pour faire innombrables tâches quotidiennes que les personnes voyantes n’imaginent même pas.

Diane Bergeron est non-voyante, mais passionnée de mode
Diane Bergeron est non-voyante, mais passionnée de mode

Moins d’argent a la fin du mois

Peut-être plus troublant, les personnes handicapées gagnent souvent beaucoup moins que les autres Canadiens sans handicap – même lorsqu’effectuant un travail similaire.

Les hommes handicapés et qui ont des diplômes universitaires et en année pleine, le travail à temps plein gagnaient en moyenne 69 200 $ en 2011, comparativement à 92 700 $ pour les hommes sans handicap.

Les chiffres ont montré la même tendance pour les femmes, bien que l’écart était plus faible.

Parmi les femmes diplômées universitaires travaillant à temps plein, le revenu d’emploi pour les personnes handicapées était en moyenne de 64 500 $.

Plus de détails

Less than half of Canadian adults with disabilities have jobs – CBC News

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