Le loup, l'animal préféré de Pascal Laliberté de l’entreprise L’Gros Trappeur de Guérin au Témiscamingue

Le loup, l'animal préféré de Pascal Laliberté de l’entreprise L’Gros Trappeur de Guérin au Témiscamingue
Photo Credit: IS / iStock

Pascal Laliberté – Trappeur et protecteur de la forêt

Depuis le début de la présence européenne dans les Amériques, les pelleteries ont été au cœur de l’activité économique. De tout temps, des hommes et des femmes « couraient les bois » en quête de peaux.

Castors, loutres, renards, rats musqués, loups, lynx,  ours, tous ces animaux étaient chassés, « trappés » pour leur fourrure.

Cette façon de vivre a été apprise des Amérindiens, premiers citoyens de la forêt. Ce qui est ici à souligner, c’est que le respect de la ressource était au cœur de l’activité de trappage.

L’appât du gain, les pressions des grandes compagnies (Baie d’Hudson surtout) ont eu des effets néfastes sur certaines espèces, c’est vrai, mais une prise en main de l’activité par les trappeurs eux-mêmes, par l’élagage du nombre de trappeurs et par la rigueur et les difficultés inhérentes au métier ont eu un effet positif sur plusieurs populations animales.

Mais, l’homme y ayant posé sa patte et sa couleur, il est impossible aujourd’hui de laisser faire la forêt pour contrôler ses populations, prédateurs et gibiers.

C’est ainsi que les trappeurs modernes, les vrais, ceux qui aiment profondément la forêt et le mode de vie qui en découle, c’est ainsi donc qu’ils approchent le métier de la trappe.

À Guérin, au Témiscamingue, Pascal Laliberté fait partie de ces trappeurs modernes.  Trappeur petit-fils de trappeur, c’est de son grand-père qu’il a appris le métier et c’est en forêt qu’il porte pleinement son nom de famille « Laliberté».

Depuis peu, Pascal Laliberté a choisi de faire de sa passion son revenu principal en créant « L’Gros Trappeur», une microentreprise qu’il gère avec sa conjointe, une maison qui est  spécialisée dans la taxidermie et la transformation de fourrures et vend au Québec, en Ontario et même en France et en Suisse.

Des produits faits à la maison, vendus à Ville-Marie au Témiscamingue, mais surtout par Internet. « C’est ma femme qui s’occupe de ça. Elle est bonne avec l’ordinateur, elle, » souligne Pascal Laliberté dans un grand éclat de rire.

Avec l’aide de sa femme, Claude Cardinal, il développe de nouveaux produits comme des colliers faits à partir de griffes et de dents d’animaux.

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Photo : Boualem Hadjouti

En plus de vendre ses créations au Québec et en Ontario, l’entreprise a également des acheteurs en Europe.

Pour transmettre son savoir-faire, Pascal Laliberté donnera des cours d’initiation au trappage à Ville-Marie dès cette année.

Pascal Laliberté de l’entreprise L’Gros Trappeur de Guérin au Témiscamingue parle de sa passion « sans compter les heures » au micro de Raymond Desmarteau.Écoutez

Catégories : Économie, Environnement et vie animale, Société
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