La semaine dernière, la Commission scolaire francophone du Yukon (CSFY) se présentait devant la Cour suprême contre le gouvernement territorial du Yukon.
Cette commission scolaire située au Yukon, un territoire au nord de la Colombie-Britannique, veut obtenir le pouvoir de décider de l’admission d’élèves francophones dans ses écoles, un pouvoir en ce moment entre les mains du gouvernement du Yukon.
Une cause qui a abouti au plus haut tribunal du pays et qui est suivie de près par les 28 conseils scolaires francophones et acadiens du pays.
En jeu, l’article 23 de la Charte canadienne des droits et libertés qui accorde à des citoyens canadiens des communautés linguistiques minoritaires le droit à l’éducation dans leur propre langue.
Une cause qui met en porte à faux les communautés francophones du pays et le gouvernement du Yukon. Une cause dans laquelle le gouvernement du Québec a décidé de ne pas appuyer la position de la Commission scolaire francophone du Yukon.
Maryse Jobin fait le point avec l’avocat Mark Power, juriste spécialisé en droit constitutionnel et en droits linguistiques. Il représente la Fédération des communautés francophones et acadienne et la Fédération nationale des conseils scolaires francophones qui appuient la démarche du CSFY.
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