«Trouvez de l’aide d’un seul clic». Tel est le slogan du site internet bilingue Hébergement Femmes (Shelter Safe en anglais) qui vient de voir le jour au Canada.
Le site qui s’adresse aux femmes et aux enfants, offre une carte de près 400 refuges, avec des liens cliquables, ainsi que des contacts 24h sur 24 et des liens vers leurs sites Internet.
Mais, pour protéger les femmes, la carte ne révèle pas l’adresse exacte des abris. Le site permet cependant à celles qui cherchent de l’aide de pouvoir contacter les refuges rapidement et facilement.

Le Réseau canadien des refuges et des maisons de transition qui a lancé le site précise que toutes les femmes, et pas uniquement celles qui sont déjà dans un abri, peuvent profiter des services qui y sont offerts tels que le soutien psychologique et des conseils juridiques.
Un problème sérieux au Canada
La violence familiale est considérée au Canada comme une forme de maltraitance, de mauvais traitement physique ou psychologique, ou de négligence que subit une personne de la part d’un membre de sa famille, ou encore d’une personne qu’il ou elle fréquente.
Il peut s’agir d’un geste isolé ou récurrent, d’un ensemble de comportements négatifs susceptibles d’avoir des conséquences graves, voire fatales pour les victimes, mais aussi pour les personnes qui en sont témoins.

Selon Statique Canada, il y a eu près de 99 000 victimes de violence familiale en 2010, soit le quart des victimes de crimes violents déclarés par la police. La moitié de ces victimes de violence familiale étaient des conjoints (49 %) ou d’autres membres de la famille, comme des enfants, des parents, des frères et sœurs, et des membres de la famille élargie (51 %)
En 2009, une étude sur l’impact économique de la violence conjugale l’évaluait à environ 7,4 milliards de dollars par année, soit 225 $ par canadien.
Toujours selon Statistique Canada, la majorité des coûts associés aux victimes concernent les soins médicaux, les pertes de revenus, les dommages causés à la propriété, les douleurs et souffrances implicites, de même que les pertes de vie.
Quant aux tiers, les coûts se rapportent principalement aux services sociaux, aux pertes pour les employeurs, aux répercussions négatives sur les enfants exposés à la violence conjugale, ainsi qu’aux autres dépenses gouvernementales.
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