La Cour suprême de l’Arabie saoudite aurait décidé de revoir la cause de Raif Badawi selon un haut fonctionnaire du pays. Celui-ci a parlé à l’épouse du blogueur, Ensaf Haidar, qui habite au Canada avec ses enfants.
Ce haut fonctionnaire du ministère de la Justice n’a pas donné cependant plus de détails à la conjointe du blogueur concernant le retour de cette cause en Cour suprême. Amnistie internationale n’est pas en mesure pour sa part de confirmer cette information.
Rappelons qu’en juin, malgré les pressions internationales, la Cour suprême d’Arabie saoudite avait maintenu la peine imposée au blogueur pour avoir notamment critiqué le régime saoudien et l’islam.
Raif Badawi et son épouse Ensaf Haidar – Presse canadienne
Aide-mémoire… De très nombreuses pressions internationales
Les Nations Unies et le département d’État américain ont réclamé cette année l’annulation totale de la peine du blogueur saoudien.
Le haut-commissaire des Nations unies aux droits de l’homme a demandé à l’Arabie saoudite de suspendre la peine de 1000 coups de fouet imposée au blogueur. L’organisme estime que ce châtiment est « cruel, inhumain et interdit par le droit international ».
Les Canadiens fouettés par la flagellation du Saoudien Raif Badawi
En janvier dernier, beaucoup de Canadiens s’étaient sentis interpellés par le sort réservé au blogueur saoudien qui avait alors reçu 50 premiers coups de fouet et dont l’état de santé était devenu très précaire.
Initialement, le Canada avait fait savoir que M. Badawi n’était pas un Canadien et qu’il pouvait difficilement intervenir en sa faveur même si son épouse et ses enfants s’étaient réfugiés au Canada.
Toutefois, après la première flagellation, le ministre canadien des Affaires étrangères d’alors, John Baird, avait fini par dénoncer publiquement le châtiment corporel infligé au blogueur et il avait appelé les autorités de l’Arabie saoudite à faire preuve de clémence.
De passage au Forum économique mondial à Davos, le ministre canadien des Affaires étrangères s’était entretenu personnellement avec le prince Turki Al-Fayçal, membre de la famille royale saoudienne.
En février dernier, c’était au tour de l’Assemblée nationale du Québec d’adopter à l’unanimité une motion revendiquant la libération de monsieur Badawi.
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