La Commission de l’Écofiscalité du Canada publiait en début de semaine un rapport qui propose d’imposer le péage ou de multiplier les voies réservées aus véhicules à multiples occupants pour désengorger les artères des grandes villes du pays, Toronto, Montréal, Vancouver, Calgary.
Mais c’est véritablement Montréal qui se voit proposer le scénario le plus draconien avec une levée des péages sur toutes les autoroutes, ponts et tunnels menant vers le coeur de la métropole qui se trouve sur une vaste île entourée d’eau.
Selon l’étude de la Commission de l’écofiscalité du Canada, la construction de nouvelles autoroutes ne constituerait qu’une fuite en avant, sans issus véritable, qui ramènerait tôt ou tard les villes à la case de départ et donc aux embouteillages qui font perdre en moyenne l’équivalent de 8 jours de travail chaque année aux conducteurs des grandes villes du pays.
ÉcoutezVancouver, Toronto, Ottawa et Montréal : les villes qui souffrent le plus de la congestion
C’est ce que confirmait encore une fois plus tôt cette année l’indice de congestion routière Tom-tom, une firme de planification d’itinéraires et de systèmes de navigation.
Ce sont les villes d’Edmonton et de Calgary en Alberta qui afficheraient donc en ce moment la meilleure fluidité parmi les grandes villes canadiennes visées par l’étude.
Vancouver quant à elle est la capitale canadienne des bouchons de circulation. Dans cette ville de la côte ouest du Canada, troisième en importance après celle de Toronto et Montréal, le conducteur moyen empruntant un trajet quotidien d’environ 30 minutes y subit annuellement 87 heures de retard.
Vu autrement, durant un trajet type d’une heure le matin, le conducteur de Vancouver roule au ralenti pendant 37 minutes.
Vancouver est aussi la cinquième ville la plus congestionnée des Amériques. Dans les Amériques, seules quatre autres villes enregistrent une pire performance soit celles de Los Angeles, Boston, Mexico, Rio de Janeiro et São Paulo.
Le saviez-vous?
Blâmez les conducteurs trop pressés pour les bouchons
– Certains conducteurs qui tentent après un ralentissement de la circulation de reprendre leur rythme de croisière plus rapidement que les autres provoquent de nouveau un ralentissement, parfois même un autre arrêt souvent à moins de 5 km du premier. On appelle cela l’effet de chenille.
– Les spécialistes des bouchons sont aussi familiers avec « l’effet accordéon ». Il s’agit d’un phénomène quelque peu identique à l’effet de chenille qui ne se produit que sur des trajets de courte durée ou un véhicule trop pressé, avec des accélérations trop précipitées, provoque autour de lui des freinages brusques en cascade.
Contributions : Sandra Gagnon, Catherine Lachaussée, Marjorie April et Claude Bernatchez de Radio-Canada.
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